IS associées à l’énigme 530




Ø    De cette ouverture est né un cœur.


Max a dit :
Cette IS ne concerne que la 530 ET les occurrences du mot "ouverture".


Q - L'indice « il n'y a pas 36 ouvertures (…) » a-t-il d'autres buts que la 530 ?
R - Oui, bien sûr !



--


On peut envisager cette IS selon deux perspectives
, aussi valides l'une que l'autre, en fonction de la notion que l'on accole au mot "coeur" :



    Ø    La première notion correspond au célèbre Jacques Cœur, personnage historique né à Bourges.

Si l’on considère que c’est bel et bien Jacques Cœur auquel il est fait allusion à travers cette IS, alors il semble que la syntaxe de la phrase ne soit pas tout à fait correcte. En effet, il n’est point très élégant de dire : « De Bourges est né Jacques Cœur. ».

À la vue d'une telle syntaxe, la question qui nous vient à l'esprit est la suivante : « Quelque chose ou quelqu’un peut-il être né de quelque chose ou de quelqu’un ? ».

De rapides recherches nous conduisent à considérer qu'effectivement, oui, on peut « naître de ». (Ex. "Naître de mère inconnue", "Naître de parents japonais", etc.)


Mais même dans ce cas là, il reste quand même incorrect de dire « Jacques Cœur est né de Bourges » car la rigueur veut qu’on lui préfère la formulation « Jacques Cœur est né à Bourges. ».

Par contre la licence poétique peut nous faire considérer la phrase « Jacques Cœur est né de Bourges. » comme une phrase correcte si on lui prête dans ce cas le sens « la ville de Bourges a vu naître Jacques Cœur. »



    Ø    La seconde notion correspond au cœur symbolique de la France induite par la position géographique centrale de Bourges.

En s’inscrivant dans la même démarche que précédemment, on s'aperçoit que cela serait tout aussi peu respectueux de la syntaxe de dire : « De Bourges est né le centre de la France. ».

Par contre, toujours du point de vue d'une certaine liberté induite par la licence poétique, cette tournure devient alors acceptable.


--


Finalement, quelle que soit la notion à laquelle on fasse correspondre le mot "coeur", les syntaxes qui peuvent en découler sont donc acceptables en vertu de la liberté que nous procure la licence poétique à défaut d'être rigoureusement correctes d'un point de vue de la stricte correction académique.


En conclusion, quoi qu'il en soit en dernière analyse et au-delà des problèmes de rigueur académique, il n'en reste pas moins vrai que l'objectif final de cette IS est de nous faire associer les notions d'ouverture et de coeur,
quelle que soit la signification que l'on prête à ce dernier. Nous verrons d'ailleurs que cette conclusion est aussi valable dans le cas où cette IS s'appliquerait aussi à l'énigme 470.


Le visuel associé à cette IS représente un coeur.




Ce visuel est plus illustratif du texte de l'IS que réellement susceptible de nous apporter un complément d'information.



Ø    Il n’y a pas 36 ouvertures, il n’y en a qu’une dans le livre !


Proclame l’unicité de l’ouverture. À prendre au strict premier degré.


On peut aussi interpréter cette IS d'une autre manière : s'il devait y avoir d'autres ouvertures, dans tous les cas, elles ne se trouveraient pas dans le livre. On en déduit qu'elles seraient donc issues de notre esprit (que ce soit par le biais de l'affabulation ou bien de l'astuce) ; mais elles seraient donc sans fondement puisque non issues du livre. CQFD. Il n'y a donc bel et bien qu'une seule ouverture ET elle est issue du livre et de nulle part ailleurs. CQFD bis.