Ø    "Ouverture".


Doit-on extraire une anagramme de cette expression ?

-    retrouve u
-    trouver eu
-    tour revue
-    trouve rue
-    ouvert rue
-    retour vue
-    revue tour
-    revue trou



Ø    "Sans protester".


Doit-on extraire une anagramme de cette expression ?

-    passe torrents
-    passons tertre



Ø    "Alpha romain".


Doit-on extraire une anagramme de cette expression ?

-    l'ami pharaon



Ø    "RA", fausse ou vraie piste ?


Lors de la recherche de "mon cinquième", en quoi la proposition « Mais, sans protester, suit mon Quatrième et l’alpha romain. » nous apporte-t-elle une information supplémentaire par rapport à ce qu'aurait pu tout aussi bien et plus simplement écrire Max, à savoir « Mais, sans protester, suit l’alpha romain » ?

En effet, nous sommes en droit de nous poser la question puisque si Max avait choisi cette seconde proposition à la place de ce qu'il a effectivement écrit, elle nous aurait tout aussi bien permis de trouver ce que l'on doit trouver (c'est-à-dire la lettre "g").

Alors pourquoi Max associe-t-il le quatrième et l'alpha romain ?

Ne faut-il pas voir ici la volonté de Max de nous aiguiller, par cet artifice, sur une piste (qu'elle soit juste ou fausse) qui consiste à associer le quatrième et l’alpha romain, à lier ces deux entités ?

L'association du quatrième ("r") et du cinquième ("a") nous donnerait donc "ra".


Ra (ou Râ, Re, Rê).
Le dieu Soleil dans la mythologie égyptienne, souvent représenté avec une tête de faucon sur laquelle est posée le disque solaire protégé par un cobra dressé.


Il est étonnant de retrouver dans cette définition deux élements rencontrés au cours de la résolution de cette énigme : la "tête de faucon" et le "cobra dressé" ("Mon Septième, dressé, crache son venin.")

Il est aussi étonnant de se rappeler qu'une anagramme de "alpha romain" est "l'ami pharaon".


Alors, vraie piste, fausse piste ou reliquat ? A ce stade de la chasse, je crois qu'il est impossible de répondre. Contentons-nous de garder cela dans un coin de notre tête.



Ø    ETERNITE.


Q - Le mot « éternité » se trouvant dans la 530 et le mot « éternité » se trouvant dans l’IS ont-ils la même signification ?
R - Dans l'absolu, oui. Mais le contexte est complètement différent.


--


    Ø    Première question : pourquoi des lettres majuscules ?

La première hypothèse.
L'emploi des lettres majuscules est là afin de nous aider à isoler l'entité dont il convient de repérer les limites (en l'occurrence, le mot éternité). En effet nous devons chercher "aux limites" de quelque chose. Ce quelque chose est donc ce qui suit immédiatement la préposition de ; c'est "l'ETERNITE", un déterminant et un nom commun. En mettant ETERNITE en lettres majuscules, Max nous indique par ce biais que la lettre l et l'apostrophe ne sont pas à prendre en compte.

La seconde hypothèse (qui peut d'ailleurs se cumuler avec la premiere).
L'emploi des lettres majuscules est là afin de nous signifier que l'accent doit être éludé. (Voir Troisième question).


    Ø    Deuxième question : E ou ET ?

On s'est souvent posé la question de savoir si c'était le binôme "ET/TE" ou bien le binôme "E/E" qui se cachait aux limites de la suite de lettres "ETERNITE".

Si l'on retient la première solution, le résultat de la charade donne BOURGETS ou BOURGTES. Nous savons que dans cette énigme, nous cherchons au moins un lieu (madits). Or, il n'existe aucun lieu en France répondant au nom de BOURGETS, BOURGTES ou de BOURG-ET-S.

En vertu de cela, il semblerait donc qu'il faille bien préférer le binôme "E/E", et donc retenir pour la solution de mon sixième, la lettre "e".


    Ø    Troisième question : l'accent.

Se cacher.
Se soustraire aux regards.


En réalité, et si l'on s'attache à la vision la plus basique qu'il est possible de porter sur le mot ETERNITE tel qu'il est imprimé, je ne crois pas que l'on puisse affirmer sans hésiter que c'est bien le "E" qui se cache à ses limites. Tout simplement parce que le E, on le VOIT. Il est bel et bien présent devant nos yeux (aux sens le plus éminemment strict) du terme !

Par contre, il y a bien une chose qui se cache, qui se soustrait à notre regard : ce sont les accents.

Certes.

    - Néanmoins, l'écriture en lettres majuscules ne requiert par d'être accentuée pour être correcte (même si cela tend à changer depuis quelques années).

    - Il n'en reste pas moins vrai que si Max avait voulu dissimuler l'élémént "accent aigu" du mot "éternité", la présentation typographqiue de ce mot mot en lettres majuscules fut dès lors le moyen le plus pertinent pour arriver à ses fins.

La question qui découle de cette analyse est alors la suivante : doit-on retenir le "E" ou bien l'accent aigu en tant que l'élément qui se "cache aux limites de l'ETERNITE" ?


    Ø    Quatrième question : l'anagramme.

Doit-on extraire une anagramme de cette expression ?

Le caractère notable de la typographie de ce mot (le fait que ce mot-là soit écrit en lettres majuscules parmi tous les autres mots d'un texte écrit en caractères minuscules) est-il un petit coup de pouce visant à nous inciter à effectuer un travail supplémentaire (c’est-à-dire au delà de la réponse concernant l’élément strict de la charade) à partir des lettres ? La réponse positive à cette question pourrait alors justifier la recherche d'une anagramme.

L'anagramme la plus "flagrante" dans ce cas et dont l'évidence semble s'imposer serait la suivante : RETIENT E.

Si tel était le cas, nous nous trouverions en présence d'un élément confirmant.

Si tel était le cas, cela expliquerait aussi pourquoi Max n'aurait pas pu utiliser un autre mot, comme ESPACE par exemple.

La question qui se pose, étant donné que cette anagramme ne se retrouve pas à proprement parler dans la solution, est : que doit-on déduire de cette trouvaille ?

Une déduction plausible pourrait être la suivante : cette anagramme pourrait être la réponse à la question qui découlait de la deuxième question, énoncée ci-dessus ; on décide que l'on "retient E". La boucle est alors bouclée.

MAIS, cette anagramme étant à employer dans le sens d'un impératif, elle est incorrecte. En effet, la faute ("retient" pour "retiens") nous empêche de la considérer comme valide. Or selon Max, toute anagramme, si la chasse devait en comporter, devrait répondre aux normes de l'académisme. (Voir ici.)

Cette anagramme est donc une fausse piste.


--


D'autres anagrammes possibles.

-    e en titre
-    et entier
-    étreinte
-    reinette
-    et tire en
-    et ternie
-    entérite
-    entité er
-    entité re
-    inerte et
-    rétine et
-    ternie et
-    titrée en
-    étire net
-    étiré net
-    été terni
-    être tien
-    nier et te
-    tire et ne
-    trie et ne
-    rit en été



Ø    Pourquoi une rime en « ache » plutôt qu’en « age » ?


Q - « Se cache » peut-il faire allusion à la cache de la chouette ?
R - Non.


    Ø    1.

Q - En 530 : « mon sixième » ; la rime est un peu frelatée (« ache » au lieu de « age »). Vous n'aviez pas de dictionnaire des rimes sous la main lorsque vous avez composé cette énigme ?
R - Je préférais "ache" à "age". Et tant pis pour les mannes de Ronsard !


Est-ce une simple et banale liberté de composition que se permet Max ici ?

Par conséquent, la question que l'on doit se poser consiste à se demander si cette liberté de composition est absolument dénuée d'intérêt ou bien si elle est induite par une nécessité de dissimuler quelque chose.

Etudions un élément de réponse (cf. ci-dessous).


    Ø    2.

La rime en « ache » pourrait être la résultante de l'obligation qu'aurait pu avoir Max de "placer" le mot « cache ».

Pourquoi Max aurait-il pu avoir une telle obligation ?

Un élément de réponse pourrait résider en le fait que le décryptage de l'énigme 600 nous fera retomber sur ce mot ["cache"]. Il est possible que Max ait voulu nous faire remarquer à ce moment-là, à condition de se souvenir la présente interogation, qu'il existe un lien entre les deux énigmes, voire nous livrer un élément supplémentaire de décryptage. Nous étudierons cela lors de la résolution de l'énigme 600. (Note : nous constaterons, lors de la résolution de l'énigme 600, la présence d'un autre élément renforçant encore cette idée d'établir une passerelle entre ces deux énigmes ; cet élément sera, tout comme dans l'énigme 530, l'absence troublante d'un "accent" sur la lettre E.)



Ø    La tête de rapace dans le visuel.


Une tête d’aigle ou de faucon ?

Serait-ce une allusion (ou une continuation) de la piste "Ra" (cf. ci-dessus) ?