Éléments de méthodologie




Ø    L'adoption d'une posture méthodologique.


Lorsque j’ai débuté la chasse, je m’y suis jeté à corps perdu. J’ai fait feu de tout bois en utilisant un foisonnant corpus de notions aussi hétéroclites que diverses (cryptographie, travail graphique, histoire, géographie, astuce, etc.).

Ce faisant, je me suis très vite trouvé "débordé" par mes résolutions qui finalement finissaient par "s'étouffer" elles-mêmes à force de rebonds de thèmes en astuces, de tracés en recherches.

J’ai donc décidé, par commodité, de me doter d’un « outil » supplémentaire pouvant faire office de « cadre » à mes recherches : une « posture méthodologique ». Cette posture représente une manière d’appréhender et de circonscrire les énigmes.


Cette posture méthodologique postule et intègre les éléments suivants :

-    La simplicité.
-    L’élégance.


La simplicité se déduit par exemple de la résolution des deux charades. En effet, nul besoin d’être un partisan de la « complexité » (lecture ou décryptage à multiples sous-niveaux, recherches pointues, interprétation au trente-quatrième degré, etc.) pour déduire la lettre « o » de mon « quatrième qui t’offre de l’eau ».

L’élégance quant à elle, n’est pas un qualificatif à accoler à la « beauté » des solutions (ce qui serait somme toute assez subjectif) ; elle concerne plutôt la relation, le lien existant entre un élément crypté et sa solution. C’est-à-dire que rien ne doit pouvoir interférer ou se glisser entre eux. Par exemple, on peut affirmer que rien ne « pollue » objectivement le lien qui existe entre la lettre « o » et le « quatrième qui t’offre de l’eau » (même si l’on peut subjectivement trouver cela « faible »).


Partant du postulat arbitraire que la chasse dans son ensemble est articulée autour de ces deux principes, cette posture sera mon « garde-fou » lors de la résolution des énigmes.

C’est un "outil" dont je mesure parfaitement que l’artificialité et la nature des éléments qui le définissent peuvent être remis en cause. En réalité, cet "outil" a pour seul et unique but de me permettre de me fixer des bornes, de me rappeler sans cesse les « limites » à ne pas franchir, tout cela afin de m’éviter l’égarement dans des méandres interprétatifs tarabiscotés ou des rebonds infinis sur des thèmes de recherches toujours plus pointues.


Il vaut ce qu’il vaut mais je crois que j’ai besoin d’un « cadre » afin de pouvoir rester sur un chemin relativement droit.



Ø    Exergue.


    Ø    Un premier niveau de difficulté.

Selon moi, la simplification à l’extrême d’une énigme est peut-être la manière la plus habile pour en « cacher » la solution. C'est peut-être en cela que les énigmes de cette chasse au trésor diffèrent des énigmes plus "classiques". Si tel est le cas, on peut se demander pourquoi Max aurait usé d'un tel type d'artifice pour la conception des énigmes de la chouette. On peut supposer que c'est parce qu'il aurait voulu se prémunir contre une découverte trop "rapide" de la contremarque. En effet, par définition, le chercheur est un « casseur » de codes souvent doublé d’un « encyclopédiste » chevronné. Or Max, au vu des énigmes, n’a manifestement pas retenu l’idée d’« enfouir » les solutions au sein de codes cryptographiques ultra complexes ou au fin fond d’encyclopédies pointues. Je pense qu’il a plutôt opté de « dissimuler » la nature même des énigmes sous l’apparence de l’absence de complexité, la complexité pouvant être retenue comme l'un des attributs traditionnels d'énigmes plus "classiques".

Et de fait, imaginons une énigme dont la difficulté réside en le fait qu'elle dissimule sa nature même d'énigme derrière une apparence d'extrême simplicité. Ne serait-ce pas là le fin du fin de la difficulté puisque dès lors, on en réfuterait systématiquement toute solution pour la simple et bonne raison qu'il ne saurait avoir de solution à une "absence d'énigme" ? Pour se perdre à chercher ailleurs sans fin...

Ce principe a l'air de "fonctionner" puisque l'on constate très souvent, à la lecture des forums par exemple, que devant la simplicité des énigmes, beaucoup de chercheurs affirment que « C’est trop simple ! Si la solution est bien cela, alors où est l’énigme ? » et réfutent toute solution au motif qu'une énigme, arbitrairement, ne peut pas être simple.


C’est peut-être ce pari qu’a fait Max lors de la conception de la chasse ; si tel est le cas, voilà en quoi réside son tour de force !


    Ø    Un second niveau de difficulté.

À partir de cette idée, on peut peut-être alors essayer de comprendre la tonalité générale de la recherche des solutions. Ainsi, Max n’aurait pas crypté les solutions, mais les aurait dissimulées sous des apparences aussi diverses que variées. Cette dissimulation serait de nature « illusionnante ». Toute la chasse ne serait donc qu’un gigantesque trompe-l’œil dont il conviendrait à nous chercheurs de rétablir la bonne perception à son égard. Autrement dit, TOUT serait dans le livre à condition de savoir « VOIR », à l'image du concept de la stéganographie.


Mais, afin de renforcer encore la « sécurité » de la chasse et toujours afin de se prémunir contre une découverte trop rapide et aisée par un esprit fonctionnant spécifiquement sur cette « longueur d’onde » (celle de la "simplicité illusionnante"), je pense que Max a pris soin d'user de quelques précautions supplémentaires en « verrouillant » la chasse à plusieurs endroits.

Pour ce faire, je suis persuadé qu’en marge de cette notion d’extrême simplicité concernant les énigmes, existent deux ou trois très puissants verrous qui font que la chasse n’a pas encore été résolue.

Selon moi, ces verrous sont de l’ordre de la très grosse astuce.

Ces verrous-astuces, j’en suppose deux ou trois.

Le premier, pour décrypter l'énigme 520.
Le deuxième, pour extraire les reliquats.
Le troisième, hypothétique, relevant de ce que Max appelle la « méga-astuce ».


Tant que ces deux ou trois astuces n’auront pas été appréhendées et comprises par un seul et même chercheur, le bestiau sera à l’abri dans sa tombe.



Ø    La confirmation des solutions justes.


Q - Existe-t-il un élément commun à plusieurs (voire toutes les) énigmes (et je ne parle pas de passerelles) qui une fois trouvé nous permet de savoir que l’on est sur le bon chemin ?
R - Lorsqu'une solution s'enchaîne de manière logique à la précédente, celle-ci s'en trouve confirmée. Idem, lorsqu'une solution vous fait passer sur un lieu déjà obtenu précédemment, ce lieu est confirmé. Aucune énigme ne peut vous dire clairement et en toutes lettres "ceci est une bonne piste".




La théorie des éléments confirmants.


La progression dans la chasse pourrait se voir jalonnée par que j'appelle des éléments confirmants. Ce sont des éléments à découvir et qui font sens ou qui entrent en résonnance avec
d'autres élements, eux-mêmes préalablement découverts ; ou bien encore, les corrélant, les corroborant, les confirmant, les validant. Je crois qu'il s'agit bien là d'un pattern utilisé par Max afin que le chercheur puisse avoir le sentiment, parfois, de n'être pas totalement égaré sur le long chemin qui mène de l'arc-en-ciel jusqu'à la cache.

Dit d'une autre manière, je pense que Max a disposé tout au long de la chasse des jalons qui, une fois découverts, feront office d'éléments confirmants ; c'est-à-dire, des éléments qui pour une raison ou une autre, établiront un lien avec d'autres éléments antérieurement découverts. Et ce lien sera pour le chercheur, l'assurance qu'il ne s'est pas égaré.


D'ailleurs, à bien y réfléchir, on peut difficilement imaginer qu'une chasse de cette envergure ait pu être conçue de telle manière que chaque chercheur n'ait aucune assurance quant à la validité de ses décryptages au cours de sa progression, et que seul le contenu du trou qu'il devrait aller creuser en dernier lieu lui indique s'il a été à un moment ou un autre dans l'erreur ou non.


Ces éléments confirmants peuvent être de n'importe quelle nature. Je crois qu'il en existe des "mineurs" qui peuvent simplement "valider" la justesse d'une micro-astuce aussi bien que d'autres, "majeurs", pouvant, eux carrément confirmer un élément-solution important de la chasse.


Voir aussi le chapitre suivant.



Ø    Des éléments (qui ne sont pas pour autant des reliquats) peuvent servir ou resservir plus tard.


Max a dit :
Il est sûr que certains éléments que vous trouverez dans une énigme peuvent être utilisés (ou réutilisés) plus tard.

Q - En dehors des reliquats, le jeu est-il linéaire, c'est-à-dire : une fois qu'on a fini une énigme, et en dehors de la clé de passage vers l'énigme suivante et des reliquats éventuels, peut-on oublier l'énigme que l'on vient de terminer ?
R - Non, ça ne fonctionne pas de manière linéaire. Un élément déjà trouvé peut servir à nouveau plus tard. Mais ça, vous vous en rendez compte en avançant dans le jeu.

Q - Peut-on trouver certains éléments dans une énigme qui ne sont ni des reliquats ni la clé servant à résoudre l’énigme immédiatement suivante et qui pourtant servent à résoudre d’autres énigmes ? Une sorte de trousseau de clés constitué au cours de l’avancement du jeu.
R - Oui.




Ø    La rubrique Dans notre besace.


Cette rubrique ne sera PAS le lieu de recensement des reliquats ou des objets pouvant prétendre à ce statut.

La rubrique Dans notre besace sera simplement "l'entrepôt" des résultats d'une simple collecte d'éléments divers rencontrés au cours de la chasse et qu'il conviendra de ne pas oublier ou perdre en cours de route. En quelque sorte, cette rubrique jouera donc le rôle de mémoire de notre chasse.


Ces éléments nous accompagneront tout au long de notre parcours ou bien jusqu'au moment où ils feront sens.

Cette rubrique sera aussi l'endroit où seront présentés la construction et le développement progressifs de notre méga-astuce. (Voir aussi ici.)



Ø    La précision nécessaire.


Max a dit :
Les énigmes vous disent quand il faut être précis et quand une certaine souplesse est tolérée... En règle générale, certaines énigmes supportent une imprécision "raisonnable" car elles ont été conçues en tenant compte de ce facteur. Mais pour les autres, la plus grande précision est de rigueur.



Ø    La mise en forme / la mise en page.


Q - Le nombre de lignes de texte d'une ou des énigmes est-il important ?
R - Non, la mise en page (donc également la manière dont les textes sont présentés) n'a pas d'importance particulière.

Q - La mise en page n'a aucune importance, quelle que soit l'énigme considérée, n'est-ce pas ? On pourrait ainsi imaginer tous les textes sans retour à la ligne et ceci n'aurait strictement aucune incidence...
R - En effet. Mais à condition, quand même, que cela n'altère en rien la lisibilité du texte.




Ø    Les titres.


Max a dit :
Les titres ont toujours une relation directe avec le texte et le visuel. Parfois, ils indiquent comment prendre l’énigme, parfois ils font partie intégrante de l’énigme elle-même, parfois ils donnent une indication quant au sens, etc.

Q - Le titre de chaque énigme correspond-il impérativement à l'énigme et à son visuel ou peut-il être associé à une énigme ultérieure ?
R - Le titre correspond toujours à l'énigme concernée. Ce qui ne signifie pas que certains éléments des titres ne puissent pas faire des allusions à d'autres choses... Mais pour ce qui est du contenu textuel des titres, il concerne bien ce qui se trouve sur les deux pages...