Résolution de l’énigme 420




Ø    Titre.


"Du ciel vient la lumière" équivaut à la lumière vient du ciel.


La lumière peut être comprise ici soit au sens propre comme ce qui touche à la Lumière (voir énigme 470, ici) soit au sens figuré comme étant la solution à l’énigme.

Au le sens figuré, cela peut nous indiquer que la « solution vient du ciel ». Cette interprétation est valide en ce sens que nous allons nous aider des planètes (de manière imagée, les planètes "viennent bien du ciel") afin de pouvoir décoder le crypto.



Ø    Texte.


    Ø    Codage.

Nous disposons de l’énoncé suivant :


C'E-10752-365 LA Q-30667-E L'AIGLE I-687-90677-RI-687PAS DE TIRETA LA
687-ARQ-30667-E DE 10752-E-10752 10752-ERRE-10752
DA-60140-10752 LE 10752-ABLE,
CENT 4330-O-30667-R-10752 AVA-60140-365 DE 10752-E
CA-10752-10752-ER LE BEC
E-365 Y LAI-10752-10752-ER 10752-E-10752
90677-L-30667-687-E-10752.


En utilisant la période (exprimée en nombre de jours) de révolution des planètes dont les symbole "tournent" (ils sont disposés en rond) autour du soleil sur le visuel (Pluton, Neptune, Uranus, Saturne, Jupiter, Mars et la Terre, de haut en bas), …





… nous nous apercevons qu’il existe une correspondance entre les chiffres du texte et les planètes…

Terre : 365 jours pour une révolution.
Mars : 687 jours pour une révolution.
Jupiter : 4330 jours pour une révolution.
Saturne : 10752 jours pour une révolution.
Uranus : 30667 jours pour une révolution.
Neptune : 60140 jours pour une révolution.
Pluton : 90677 jours pour une révolution.

… à partir duquel nous obtenons le code suivant :

T => 365
M => 687
J => 4330
S => 10752
U => 30667
N => 60140
P => 90677


En remplaçant les chiffres du crypto par leur lettre correspondante, nous obtenons :


C'E-S-T LA Q-U-E L'AIGLE I-M-P-RI-MPAS DE TIRETA LA
M-ARQ-U-E DE S-E-S S-ERRE-S
DA-N-S LE S-ABLE,
CENT J-O-U-R-S AVA-N-T DE S-E
CA-S-S-ER LE BEC
E-T Y LAI-S-S-ER S-E-S
P-L-U-M-E-S.


C'EST LA QUE L'AIGLE IMPRIMA LA
MARQUE DE SES SERRES
DANS LE SABLE,
CENT JOURS AVANT DE SE
CASSER LE BEC
ET Y LAISSER SES
PLUMES.



Nous pouvons "extraire" de ce texte en plusieurs éléments ayant trait à un épisode particulier de l'Histoire de France.


L’aigle représente Napoléon.
 
Le passage de la République à l’Empire nécessite la création d’armoiries impériales, ainsi que la création d’objets symboliques destinés à établir une tradition auparavant inexistante. Napoléon, qui se veut rassembleur, décide d’associer aux symboles de son règne les images qui ont pu représenter auparavant la France, ainsi que les pouvoirs forts européens.

L’aigle est choisi en référence aux aigles romaines, portées par les légions, mais il est également le symbole de Charlemagne, l’aigle éployée.

D’ailleurs, Napoléon II, le fils de Napoléon, était appelé l’Aiglon (le petit de l’aigle).


C'est le 1er mars 1815 sur la plage (le sable) de Golfe-Juan, entre Nice et Cannes, que Napoléon, de retour d'exil de l'île d'Elbe.

Le 1er mars, le débarquement prévu à Fréjus, se fera à Vallauris. Napoléon qui a habité le Château Salé à Antibes en 1794, connaît très bien la région. C'est en plein jour, au vu et au su de tous que l'opération se déroule, devant les douaniers surpris. Un premier bivouac est installé sur le rivage de ce qui est désormais Golfe-Juan.




Les cent jours (les Cent-Jours) désigne la période de l'Histoire de France comprise entre le 1er mars (retour en France à Golfe-Juan de l'empereur Napoléon Ier) et le 18 juin 1815 (défaite de Waterloo).


La défaite de Waterloo est désignée par l’expression se casser le bec et y laisser ses plumes.

Cette bataille est la dernière à laquelle prit part directement Napoléon Bonaparte, qui avait repris le contrôle de la France durant la période dite des Cent-Jours. Malgré son désir de poursuivre la lutte avec de nouvelles forces qui se reconstituaient, il dut, par manque de soutien politique, abdiquer quatre jours après à son retour à Paris.


    Ø    Interprétation du reste du texte.

1969,697 mesures équivaut à 1969,697 x 0,33 = 650,00001 mètres.


Zénith.
- Point du ciel situé au-dessus de la tête de l’observateur et à l’intersection de la sphère céleste et de la verticale du lieu.
- Le zénith est le point de la sphère céleste représentatif de la direction verticale ascendante, en un lieu donné.

Une faute courante est de confondre la culmination du soleil avec le zénith, sans doute à cause de l'expression commune : être au zénith ou bien encore, le soleil est au (à son) zénith.



Jour sidéral.
Un jour sidéral est la durée que met une planète pour faire un tour sur elle-même par rapport aux étoiles, indépendamment de sa révolution autour du Soleil.

La durée du jour sidéral est calculée selon la formule suivante :



Il correspond à une durée de 86164,09 secondes, soit 23 heures 56 minutes 4,09.


On calcule alors la durée que va mettre la flèche d’Apollon à s’abattre.

86164,09 / 46241860 = 0,0018633353 secondes.


On calcule ensuite la distance équivalent à cette durée.

La vitesse de la lumière : c = 299 792 458 mètres / seconde soit 299 792,450 km/h.

0,0018633353 x 299792,450 = 558,6138548 kilomètres.


En conclusion, nous pouvons « suivre » le trajet de la flèche :


-    Nous sommes à Golfe-Juan. Comme nous sommes au niveau de la mer, l’altitude est de 0 mètre.
-    La flèche est lancée à 650 mètres de hauteur.
-    De là, elle parcourt 559 kilomètres.


Oui mais dans quelle direction ?

À ce stade de la résolution de l"énigme, aucun élément nous permet de définir une direction pour la flèche d'Apollon.

Aidons-nous des madits.

Q - Je suis à côté d'Apollon. Il compte les mesures vers le zénith et il décoche sa flèche. Est-ce que je peux voir - moi qui ne suis pas un dieu - ce qu'il vise puisque c'est quelque chose de précis ?
R - "Voir", non. Mais si vous avez correctement décrypté les énigmes, vous "savez" ce qu'il vise.


Ce madit est vraiment important. En effet, il énonce clairement que ce que vise Apollon doit être connu, à ce stade de résolution des énigmes. Selon la formulation qu’emploie Max, ce quelque chose est connu grâce au décryptage des énigmes, c’est-à-dire des énigmes précédant celle-ci (celle-ci n’étant pas exclue de la signification de cette formulation). Cela signifie donc que nous avons déjà rencontré ce que vise Apollon.

Qu’avons-nous rencontré qui aurait comme caractéristique d’être à 558 kilomètres de Golfe-Juan et qui serait à 650 mètres d’altitude ?

Ce n'est pas très difficile : la chapelle qui se trouve sur le rocher de Dabo.

Boum ! Notre clé de passage (Dabo) valide derechef la piste.


--


Pourquoi Apollon et pas un autre dieu ?

Apollon est le dieu archer grec de la clarté solaire et de la musique.

Cela tombe bien puisque on doit lui prêter un arc, qu’il décoche une flèche, que l’on s’aide de la lumière pour déterminer les caractéristiques de son tir et qu’enfin, on tombe sur un lieu qui fut, autrefois, un temple dédié à Belenos (assimilable à Apollon).

Dans la mythologie celtique, le dieu gaulois Belenos (latin Belenus) est comparable à l’Apollon du panthéon classique.

C’est un dieu lumineux, dont le nom signifie « resplendissant », « éclatant ».

Belenos s'est fondu dans le gréco-romain Apollon, ne conservant que son aspect solaire. Ce rôle de sauveur que possède encore son équivalent irlandais n'a pas résisté au syncrétisme gallo-romain.

--

Si de plus nous nous référons alors au troisième élément contenu dans notre besace qui stipule que certaines lettres ont désormais une équivalence selon le principe de la notation musicale anglo-saxonne (A = LA, B = SI, C = DO, D = RE, E = MI, F = FA, G = SOL), référence qu'Apollon, en tant que dieu de la musique pourrait nous suggérer, nous pouvons alors établir le décodage suivant :

DABO = D A B O = RE LA SI O = SOLAIRE

Par la grâce d'Apollon, la lumière et la musique se retrouvent intimement liées !



Diantre, nos énigmes continuent de s’enchaîner et de s’emboîter pour le moins de fort belle manière.


--

Un autre élément confirmant Dabo comme étant le point d'arrivée de la flèche d'Apollon est d'ordre visuel.

Examinons bien le visuel. Nous pouvons y distinguer plusieurs symboles de flèches.

                ET               


Comme nous sommes au macroniveau, mettons ces flèches en perspective avec notre support macroniveau, c'est-à-dire les contours de la France de l'énigme 530 qui constituent le support du développement de notre méga-astuce.

Didju ! L'une de ces flèches (la première (en partant de la gauche) des trois qui forment le symbole de Neptune) pointe relativement précisément sur Dabo.





Rediantre, le palpitant s'emballe et nos énigmes continuent de s’enchaîner et de s’emboîter pour le moins de fort belle manière !


--


Pourquoi faut-il prêter un arc à Apollon ?

Parce qu'il est relaté dans la mythologie que Mercure avait volé l'arc (et les fèches aussi d'ailleurs) d'Apollon.

Hum... Cette explication tombe un peu comme un cheveu sur la soupe.

Mais en fait, peut-être pas tant que cela si nous nous rappelons que nous avons déjà "croisé" le dieu Mercure.

En effet, au cours de notre chasse, nous avons découvert la ville de Carignan.

Au cours des diverses recherches effectuées au sujet de cette ville, nous avions appris qu'une stèle à l'effigie du dieu Mercure avait été découverte au cours des travaux de reconstruction de Carignan en 1949. 


Mercure tenant Bacchus, IIIe siècle.


Le fait de devoir prêter un arc à Apollon doit nous faire comprendre qu'il n'en possède pas (plus). Max, en attirant notre attention sur ce fait (l'absence d'arc), nous conduit à nous intéresser à la raison de cela. Nos recherches nous amenant à Mercure et de là à Carignan, je vois cela comme une sorte de clin d'oeil qui fait office d'élément confirmant à notre bon cheminement général.



Hermès (Mercure chez les Romains).

Il était le dieu du commerce, le gardien des routes et des carrefours, des voyageurs, des voleurs.

Dieu populaire, il avait des autels dans la plupart des pays grecs ; ces autels étaient à l'origine de simples bornes (herma signifie borne) qui marquaient les carrefours ou les limites de propriétés.



Mercure rendant à Apollon son arc et ses flèches, par Coypel Noël (1628-1707), Versailles, châteaux de Versailles et de Trianon.


--


Y a-t-il une ou plusieurs flèches ?

Q - Est-ce qu'on trouve plusieurs flèches là où tombe celle de la 420 ?
R - Non, une seule.

Q - Y a-t-il une ou plusieurs flèches dans le jeu ?
R - J'ai déjà précisé que je ne pouvais pas répondre à cette question... En revanche, je peux vous dire qu'il n'y en a qu'une là où tombe celle d'Apollon.

Q - Y a-t-il une différence entre le "trait qui s'abattra" et la "flèche qu'il faut se hâter de trouver" ?
R - Non, j'ai déjà confirmé qu'il s'agissait de la même chose.

Q - 420: plusieurs flèches ou une seule suffit ?
R - Une seule suffit !



La flèche à trouver est-elle différente, dissociable, distincte du trait ?

Q - La flèche et sa trajectoire sont-elles indissociables ?
R - Je ne peux que répondre oui à cette question.

Q - 420. Le trait d'Apollon (avant-dernière ligne) et la flèche (dernière ligne), est-ce la même chose ?
R - Oui.

Q - Le « trait » et la « flèche » de la 420, est-ce une seule et unique chose dans cette énigme ?
R - Oui.



Le lieu où s’abat la flèche.

Q - 420: le lieu où elle se plante est-il un endroit anodin ?
R - Non.

Q - Quelqu'un qui habite près de l'endroit où la flèche d'Apollon s'abat serait-il plus avantagé que n'importe quel autre chercheur n'y habitant pas ?
R - À condition que le coin soit effectivement habité, la chose ne présenterait pas d'avantage particulier.



Utilité, fonction de la flèche.

Q - La flèche nous confirme-t-elle quelque chose ?
R - Oui, elle confirme quelque chose. Mais ce n'est pas tout...


La flèche que nous venons de trouver confirme un lieu précédemment rencontré (Dabo).

Quelle autre information nous fournit-elle ?


    Ø    La fausse piste de l’énigme 420.

Si l’on ne savait pas « où viser » ET si l’on avait mal interprété le zénith (en l'assimilant avec la direction nord), on aurait pu se "contenter" qu’Apollon décoche sa flèche plein nord.

À 559 kilomètres pile-poil au nord (en "suivant" les lignes verticales de la carte) de Golfe-Juan, on tombe sur la carte sur un point « en pleine nature ».

On "tombe" sur le point rouge à côté du chiffre 39.




Néanmoins, un examen approfondi du lieu en question révèle deux faits :


Le premier est que nous sommes à une altitude 372 mètres (le Stephansberg).

Le second est la présence en ce lieu d’une tour relais émetteur : l'émetteur TV de Nordheim-Strasbourg situé à Nordheim, sur la colline du Stephansberg, à 21 kilomètres au nord-ouest de Strasbourg.





Cet émetteur mesure entre 275 et 280 mètres selon les sources.

Le cumul de la l’altitude de lieu (372) et de l’émetteur (entre 275 et 280) donne une hauteur totale comprise entre 647 à 652 mètres.


Quelle belle flèche digne d’un dieu que cette immense fusée effilée d’acier dans ce paysage légèrement vallonné !









--


Cela étant dit, cet émetteur comporte un élément qui reste pour le moment un mystère pour moi : la date de sa construction que je n'ai jamais réussie à connaître avec certitude.

Sachant que les énigmes ont été conçue en 1978, si cette flèche devait "être" la bonne flèche d'Apollon, il ne saurait être question d'une date de construction ultérieure à 1978.

Lors de notre premier déplacement, en 1993, nous étions passé devant.

De plus, un cliché (cliché présenté ci-dessus, au-dessous de celui sur lequel figure le panneau "Télédiffusion de France") est daté (sur le site sur lequel je l'ai récupéré) du
18 août 1994.

Or ce qui est indiqué sur Wikipédia ainsi que sur un autre site tenu par un particulier indique 2003 comme année de construction

Les informations ne sont pas très précises, mais il pourrait s'agir en réalité de la date de construction du second émetteur sur ce site. D'ailleurs, ce second émetteur est visible (à l'arrière-plan) sur le dernier cliché (attesté de 2006).



Note : si cette flèche devait "être" la bonne flèche d'Apollon, il est curieux de noter que les initiales de Télédiffusion de France (TdF) sont les mêmes que celle du Tour de France (TdF). De cette manière, les nombreuses IS relatives au Tour pourraient être une sorte de clin d'oeil à cette flèche.



Ø    Visuel.


 Au cours de notre décryptage, nous avons utilisé :

-    Les symboles des planètes.
-    La présence du soleil (l’utilisation de la - vitesse de la - lumière).

Il reste un élément inutilisé, le compas dont une des branches passe sur la lettre N.

Sachant que nous n’avons pas trouvé d’utilité à cet élément graphique,
Sachant que le décryptage est terminé,
sachant que nous n’avons pas encore trouvé de clé de passage à l’énigme suivante,
À quoi pourrait-il bien servir ?

Mais c’est bien sûr !

À la détermination de la clé !

(Je vous invite à vous reporter sur la page dédiée à la clé de l'énigme, ici.)