Résolution de l’énigme 560
Ø Ad augusta par angustaEn vrac, ce que cela peut nous évoquer.1)Traductions littérales :Vers les sommets par des chemins étroits. Vers des résultats grandioses par des voies étroites.Vers de grandes choses en passant par des voies étroites, tortueuses.2)Mot de passe des conjurés de la pièce Hernani de Victor Hugo - acte IV.Hernani.Commune de la province du Guipúzcoa, située dans la communauté autonome basque en Espagne.3)Un code : vers U par N.Pour résumer, cette locution attire notre attention sur les points suivants :
- La langue latine.- Une notion de cheminement, de parcours ainsi qu’une caractérisation de ce parcours : on passera par des endroits étroits et on arrivera à des endroits élevés.- Victor Hugo (citation de la pièce de théâtre, Hernani) ; par extension, la commune espagnole d’Hernani.- Une notion de trahison (cette locution est le mot de passe des conjurés de la pièce).- Un code (u => n).Retenons ces points.
--Q
- Vous est-il possible de nous dire si le titre de la 560 nous est
utile avant, pendant ou après le texte de cette même énigme ?
R - Avant : non. Pendant : oui. Après : je ne peux pas vous le dire.On devra donc utiliser le titre durant la résolution de l'énigme et peut-être après.--Ø Quand, à Carusburc, (…)Carusburc.Nom de la commune de Cherbourg au moyen-âge.Ø (…) tu auras Albion (…)Albion.Nom antique de la Grande-Bretagne, nom associée à la notion de perfidie.On retrouve ici aussi une notion de trahison.L'origine du mot viendrait de alba qui signifie blanc.On retrouve ici l’étymologie de l’Aube.Alba
est le nom gaélique de l’Écosse. L’irlandais utilise également le mot
Alba, alors que le vieux gaélique emploie le terme Albu.Le
terme Alba vient d’un mot celte désignant l’ensemble de l’île de
Grande-Bretagne, ceci bien avant l’utilisation du terme classique
d’Albion. Il fut employé dans ce sens jusqu’au IXe siècle et au Xe
siècle, avant de désigner uniquement les royaumes des Pictes et des
Scots situés au nord de la rivière Forth et de
l’estuaire de la Clyde, unifiés par Kenneth Mac Alpin.Avec
le temps, ce royaume en incorpora d’autres situés plus au sud. Son nom
se latinisa au haut moyen âge pour devenir Albania. Il n’est pas très
clair quant à savoir si le terme Albania, partage la même étymologie
que l’Albanie moderne ou l’Albanie du Caucase.À cause
de la notion de perfidie que l'on associe inévitablement au terme
"Albion", on est en droit de se demander si Albion va être perfide
avec nous.Q - En 560, doit-on se méfier de la perfide Albion ?
R - Pour une fois, non !Il n’en sera rien.
Donc même si l'on n'écarte pas pour autant la notion de trahison, on sait qu'Albion ne nous trahira pas.Ø (…) dans le dos, (…) Cette
expression contribue à me positionner : c’est-à-dire que je suis dos au
nord et je regarde vers le sud dans un espace dont l’angle d'ouverture est de 180°.Cette
phrase pourrait induire aussi que je doive me méfier encore plus
d’Albion (puisqu’elle est perfide et que de plus elle est dans mon dos). Mais nous avons vu précédemment que d’Albion, pour une fois, on ne doit pas se méfier.Note.Il est quand même bougrement curieux que nous ayons à trois reprises et coup sur coup trois allusions à la notion de trahison (les conjurés d’Hernani, Albion et l’expression dans le dos).C'est
comme si Max avait exagérément marqué le chemin de balises clignotantes
afin de nous "prévenir" d'une trahison imminente ; afin que l'on
puisse peut-être "réagir" à cela. Nous verrons en quoi consiste cette
fameuse trahison de l'aiguille un peu après au cours de la résolution
de l'énigme.Ø (…) cherche l’Ouverture qui révèle la Lumière Céleste, (…)La seule Ouverture que nous connaissons à ce stade de la chasse est l’Ouverture de l’énigme 530 : Bourges.Effectivement,
à Cherbourg, nous pouvons la « voir » puisque nous nous sommes
positionnés « dos à Albion », c’est-à-dire de manière à avoir le grand
sud devant nous.
Q
- Vous nous dites de chercher « l'Ouverture qui révèle la Lumière
Céleste ». Faut-il l'avoir trouvée avant de marcher sur les eaux ?
R - J'ai déjà répondu à cette question. La réponse est non.«
Non » car nous n’avons pas besoin d’avoir trouvé l’Ouverture avant
d’avoir marché sur les eaux puisque nous n’en avons pas besoin à ce
moment là, c’est-à-dire au moment où nous sommes encore à Cherbourg.Q
- En 560. Faut-il : 1) Trouver l'ouverture avant de marcher sur les
eaux ? 2) Trouver l'ouverture et la lumière céleste avant de marcher
sur les eaux ?
R
- 1) Non. Mais oui aussi ! (Ne me demandez pas les raisons de cet
apparent paradoxe : vous devriez le comprendre !) 2) La réponse est
liée à ma réponse précédente.Mais « oui » car à un moment donné de notre parcours sur les eaux, il faudra se rappeler de s'en servir afin de « voir » la nef.--
Mais pourquoi chercher l’Ouverture alors que nous la connaissons déjà ?En réalité, ce n’est pas l’Ouverture qu’il nous est demandé de chercher ! Mais plutôt l’Ouverture qui révèle la Lumière Céleste ! Ø Ouverture.Rappelons-nous ce qu’est l’Ouverture.Q - S'il est clair qu'on doit chercher l'ouverture dans la 560, doit-on la trouver dès cette énigme ?
R - L'ouverture doit déjà être connue à ce stade.
Q - 560. Pourquoi faut-il chercher l'ouverture en ce début d'énigme ? On ne la connaissait pas déjà avant de commencer la 560 ?
R - Ça fait partie des choses que vous devez trouver vous-même ! Je vous renvoie toutefois à l'IS du 30 janvier 94…Rappel : IS du 30 janvier 1994.
IL N'Y A PAS 36 OUVERTURES, IL N'Y EN A QU'UNE DANS LE LIVRE !Q
- 560. Chercher l'ouverture trouvée en 530 ? Pour un futur immédiat ou
plus tard ? Dans le sens de « trouver », « viser » ? Les deux
ouvertures sont-elles identiques ?
R
- Futur immédiat. Dans le sens de « utiliser », « repérer », « se
servir de » ou tout autre synonyme. Pas de piège là-dedans ! Relisez
l'indication supplémentaire du 30 janvier 94.
Q
- 560. Doit-on connaître l'ouverture qui révèle la Lumière Céleste
avant de commencer la 560 ? Si réponse négative, doit-on la chercher
avant de marcher sur les eaux ?
R - Oui à la première question. La deuxième étant affaire de déduction, je ne peux donc pas y répondre.En conclusion, l’Ouverture de la 560 est donc aussi Bourges. Ø Lumière Céleste.Q
- Ce qui nous permet de comprendre la nature de la lumière céleste dans
la 560 fait-il partie de la solution de cette énigme ? La lumière du
ciel est-elle la même chose que la lumière céleste dans vos réponses ?
R - Le concept de "lumière" revient à plusieurs reprises dans le jeu. La 560 doit vous permettre de retrouver
de quoi il s'agit, mais ce n'est pas sa solution. Sa solution est
différente de la "lumière". Lumière du ciel : ça, je ne puis vous le
dire, car je ne peux donner aucune information sur la notion de
"lumière" et "d'ombres".Céleste.Ce qui est relatif au ciel (divin).Cherchons alors les éléments relatifs au ciel ou divins que nous avons déjà croisés. Le flèche de l'énigme 420.- Elle est décochée par un dieu : c'est donc une flèche divine !
- Elle vient du ciel (en effet, elle vient du Zénith et s’abat au sol).
- Tout comme la lumière car du ciel vient la lumière (titre de l'énigme).
- (Rapprochement avec le notion de lumière).
-
De plus, elle se déplace à la vitesse de la lumière ; et seule une
flèche divine peut aller à une telle vitesse, n'est-ce pas ?.La Flèche d’Apollon de la 420 est donc notre Lumière Céleste. Ø Synthèse de Ouverture qui révèle la Lumière Céleste. «
Qui révèle la Lumière Céleste » : nous savons que l’Ouverture « révèle
» les choses lorsque nous regardons à travers elle ; c’est ce qui
faudra faire : regarder à travers l’Ouverture afin d’être en mesure de
voir la Lumière Céleste.La
première chose à considérer est de pointer depuis Cherbourg vers
Bourges. Ce faisant, nous atteignons Golfe-Juan. Cette dernière
commune, dans le cadre de cette énigme, devient ipso facto un élément confirmant que nous sommes sur la bonne piste puisque nous avons l'avons déjà rencontrée.
Que voyons-nous à Golfe-Juan ?
Ben
nous voyons la flèche d'Apollon (tout au moins son "début", son "origine", son "point de départ") ; et
comme nous avons assimilé la flèche avec la Lumière Céleste, on peut
donc dire que nous voyons [le "début"] de la Lumière Céleste.
Bien, c'est un bon début.
Néanmoins, il
serait heureux de pouvoir "voir" la Lumière céleste "en entier"
(on voit pour le moment uniquement le "début" alors qu'elle doit
nous être, au bout du compte, "révélée")).
Or, nous savons que la "fin", le "point d'arrivée" de la flèche d'Apollon (et donc de la Lumière Céleste) se trouve sur le Rocher de Dabo.
Donc
nous devons nous attendre, à un moment donné de notre parcours, à
regarder à travers l’Ouverture (Bourges) en direction de la "fin" de la Flèche
d’Apollon, c'est-à-dire en direction de Dabo.De
cette manière, nous aurons alors la Lumière céleste révélée de manière
"complète" et entière" (on l'aura vu au moment T1 de son "décochage" puis
au moment T2 où elle s'abat).Donc
à partir de ce moment, nous avons localisé l’Ouverture (Bourges) et la
Lumière Céleste (La Flèche d’Apollon). Cela étant entendu, nous n’avons
pas encore bougé et sommes toujours à Cherbourg.Dans tous les cas, cette phrase (cherche l’Ouverture qui révèle la Lumière Céleste)
doit être considérée comme une aide précieuse afin de pouvoir «
construire » le parcours que nous allons avoir à faire durant cette
énigme, plus précisément, la partie du parcours qui passant par Bourges, relie Dabo..
En
conclusion, "chercher l'Ouverture qui révèle la Lumière Céleste"
revient à opérer un pas-de-deux (un mouvement en deux temps) dans l'espace et dans le temps (moment t1
: depuis Cherbourg ET moment t2 : depuis la pleine mer) afin
de chercher les deux points à partir desquels et via l'ouverture
nous pourrons voir à chaque fois la Lumière Céleste, c'est-à-dire le départ puis dans un second temps l'arrivée
de la
flèche d'Apollon que nous avons assimilé à la Lumière Céleste. "Voir"
l'origine ET la "fin" de le Lumière Céleste a pour but de la faire
se révéler (dans sa complétitude) à nous.On
s'aidera alors de l'axe (fin de la seconde aide de Neptune - fin de la
flèche d'Apollon) ainsi trouvé afin d'effectuer la globalité du
parcours qu'il nous demandé de faire.
(Voir le schéma général bien ci-dessous.)
Ø (…) ne t’attarde pas, (…)Mais
« oublions momentanément » (c’est-à-dire, « ne les utilisons pas encore
») ces considérations puisque pour le moment, nous sommes invités à ne
pas nous attarder !Ø (…) ne demande pas ton reste, (…)Si « reste » il y a, il ne faut PAS en tenir compte !Ø (…) mais apprête-toi à marcher sur les eaux.Indique que notre parcours va nous conduire à traverser des étendues d’eau.Le coquillage du visuel est là pour nous indiquer qu’il s’agit d’eau « de mer ».Ø Par deux fois, Neptune viendra à ton secours (…)Neptune.Dieu de la Mer, chez les Romains.
On
traversera les eaux à deux reprises ; une partie du parcours sera donc
au moins composée chronologiquement de la manière suivante : eau /
terre /eau.IMPORTANT : nous commençons notre périple (virtuel) à ce moment précis de la résolution de l'énigme !
Allez, on se lance dans notre déplacement !Q - Pour quitter correctement Carusburc, a-t-on besoin de connaître notre destination ?
R - Non. Pas encore à ce moment précis.Effectivement, pas besoin de connaître la nef pour s'élancer, depuis Cherbourg, vers le grand sud !On quitte Cherbourg.
Tout de suite, la question de la direction se pose.
Bien sûr, le trait du visuel nous indique que nous allons nous diriger très approximativement vers le sud-ouest.
Mais quelle imprécsion !
Dès
lors nous décidons d'utiliser notre
clé de passage de l'énigme précédente. (Voir la clé
de l'énigme 420).Premier point.
La clé indique bien un "départ" de Cherbourg puisque sur notre schéma macroniveau (ici), la tête du compas est positionnée dessus.
Deuxième point.
La
branche inférieure du compas est "plantée" dans la lettre N. Elle
pointe, elle désigne donc cette lettre. Or, nous avons deux éléments
majeurs dans cette énigme qui peuvent être désignés par un N : Neptune
et Napoléon. Si l'on considère la position du N sur notre schéma
macroniveau, nous voyons que le N est dans la mer. Ceci nous conduit alors à privilégier l'association de cette lettre avec Neptune.
Troisième point.
Toujours
sur notre schéma macroniveau, cette branche inférieure sur laquelle
notre attention a été attirée à cause de la lettre qu'elle pointe,
indique (approximativement) une direction sud-ouest, et plus
précisément la direction de la commune espagnole d'Hernani. Et puisque
Neptune sera censé nous aider durant notre périple depuis Cherbourg à
"marcher sur les eaux", nous arrêtons l'idée que la lettre N
désigne bel et bien Neptune.
Conclusion.
On assimile la direction empruntée au départ de Cherbourg avec la
direction indiquée par l’inclinaison du trait du visuel ; cela vaut
confirmation que c’est la bonne direction : celle du sud-ouest.
D’ailleurs, Max insiste sur l’importance de l’inclinaison du trait du
visuel tout en précisant que l’angle n’est pas à prendre en compte.
C’est donc bien une direction générale et non pas une direction précise que l’on infère du trait du visuel. La précision, elle, nous est donnée par la clé.Remarque.Il est fort surprenant de constater que le second élément constitutif de notre méga-astuce apparaît comme un élément confirmant de notre piste "clé-compas / Hernani".En
effet, si l'on met ces éléments en perspective, la commune espagnole
d'Hernani se trouve être à la parfaite jonction de ce
second élément macroniveau de notre méga-astuce.
Ø (…) et te mènera loin du Septentrion glacé. On s’éloigne du nord. C’est ce qu’on fait.Mais
attention, on ne s’en éloigne pas de la manière la plus optimum
possible (c’est-à-dire le plus lointainement possible) : si l’on devait
se déplacer afin de s’éloigner « au mieux » du septentrion glacé, nous
devrions nous diriger plein sud. Or ce n’est pas le cas puisque nous
nous dirigeons au sud ouest. Cela dit, nous nous éloignons quand même bel et bien du Septentrion glacé.Ø Poursuis ta route et n’interromps pas ton parcours avant de voir, par l’Ouverture, la Nef encalminée (…)On s’arrête lorsque l'on arrive au point à partir duquel on « rencontre », on croise l’axe déterminé ci-dessus (l’axe Ouverture-Lumière Céleste).Q - Lorsque l’on voit la nef par l'ouverture, Neptune est-il encore en train de nous aider ?
R - Oui. Excellente question.Cela tombe bien, on est, à cet instant de notre périple, « en pleine mer ».De là, on voit, par l’Ouverture, la "fin" de la Lumière Céleste/Flèche d’Apollon.On l'a embrassée du regard grâce à la totalité du parcours effectué jusqu'à présent. (Voir le schéma général ci-dessous)On
suppose alors que la Nef encalminée doit alors se situer sur cette
ligne de vision qui va du point qui termine la seconde aide de Neptune
jusqu’à la Lumière Céleste en passant par l’Ouverture. Et plus
précisément, sur le « segment » qui commence après l’Ouverture et qui
se déroule jusqu’à la frontière (puisque la Nef est en France). La Nef
peut alors se trouver (sur cette ligne) mais avant la Lumière
Céleste/Flèche d’Apollon ou bien confondue avec ou bien encore après.Q
- Je suis en train de m'éloigner du septentrion, aidé par Neptune. Le
moment où je dois m'arrêter est-il déterminé: 1) Par le fait que je
vois la Nef ? 2) Par quelque chose d'autre ? 3) Par les deux à la fois ?
R - Option numéro 1 !Q
- Pouvons nous admettre qu'un élément découvert dans une énigme
précédant la 560 et dont on n'a su que faire, nous permette de savoir à
coup sûr que ce que vous appelez « la Nef » ne peut être qu'une entité
univoque ? Car en poursuivant notre route, on peut en voir des choses
par l'ouverture…
R
- Les solutions s'enchaînant, il est évident que les énigmes précédant
la 560 contribuent à l'identification de la nef. Mais je ne puis vous
dire si cela se fait directement ou indirectement. Une fois de plus, ça
fait partie des choses que vous devez trouver vous-même.Comment déterminer la Nef ?On
a utilisé parmi les éléments à notre disposition : le latin
(Carusburc), Victor Hugo (Hernani). Il reste à notre disposition : la
seconde caractéristique de notre cheminement (on doit atteindre un
endroit élevé), la notion de trahison et le code (u => n). Q
- Vous dites qu'on trouvera la nef après avoir tiré le trait. Mais
alors, comment puis-je la voir par l'ouverture ? Si je ne l'ai pas déjà
trouvée ? Contradiction ? Venant de vous, ça m'étonnerait ! Alors
astuce ? Piège ? Hum, astuce...
R - Astuce !...Q
- Pour identifier la nef, faut-il absolument avoir les solutions des
énigmes antérieures ? La situation de cette nef nous est-elle
indispensable pour la suite du jeu ?
R - Oui, il faut avoir les solutions des énigmes antérieures. La nef est indispensable pour poursuivre le jeu.La Nef se trouve en un endroit dont le nom se trouve sur la carte.
Les endroits qui peuvent convenir sont sur le TANPR, après l'Ouverture.
Des
endroits répondant à ces critères (se situer sur le TANPR après
l'Ouverture et être référencés sur la carte) sont, au
final, relativemant peu nombreux. On recense : Pouilly, Clamecy,
Donzy, Charmes, Cirey, Dabo, Marmoutier, Hochfelden, Haguenau, Seltz et
Lauterbourg.
Remarquons aussi, pour la petite histoire, que le TANPR croise l'autoroute du Soleil au lieu dit du Grand-Val-de-la-Nef (au sud de Nitry) !
Après
documentation, aucune de ces communes n’a de rapport avec une
quelconque Nef encalminée sauf Dabo, commune déja rencontrée et dans
laquelle se trouve le rocher de Dabo, site touristique pouvant
parfaitement correspondre au titre de Nef encalminée.On retombe sur nos solutions. Une partie de la boucle est en quelque sorte bouclée.ENIGME 560 - SCHEMA GENERAL
La Lumière Céleste est la flèche d'Apollon (la flèche jaune) ; en ce sens, elle ne représente pas un point mais une "ligne" qui peut être révélée à partir des deux points (T1 & T2) depuis lesquels on voit, par l'Ouverture, son début (de Cherbourg à Golfe-Juan via Bourges) et sa fin (de la fin de la seconde aide de Neptune au Rocher de Dabo par Bourges).Ø Sans dévier d’un pouce, (…)Indique simplement, au sens propre, qu’il faut être précis (sous-entendu, dans notre tracé).
Cette proposition a t-elle un sens caché ?Le seul pouce que nous ayons rencontré jusqu'à présent est celui, au premier-plan, du visuel de l’énigme 600.Nous nous étions alors accordés sur le fait que cette main pouvait avoir un rapport ou être en rapport avec le navire.Cela
s’accorde assez bien avec le fait qu'au moment de tirer le trait (et
donc de ne pas dévier d'un pouce), nous sommes sur l'eau (comme le
pouce est SUR l'eau sur le visuel de l'énigme 600) et que, précisément,
nous sommes à la recherche d'une nef.Une seconde explication pourrait être d'ordre cartographique.En effet, lorsque nous tirerons le TANPR, la première commune que nous "rencontrerons" sera la commune de La Tremblade.
Tremblade. Nom féminin. Populaire.Tremblement. "Avoir la tremblade.""Sans
dévier d'un pouce" pourrait donc ainsi être assimilé au fait d'être
précis dans son tracé, c'est-à-dire de ne pas trembler ; en quelque sorte, sous forme de clin d'oeil, un élément confirmant le fait que nous
sommes sur la bonne piste. Ø (…) tire un trait, (…)On
s’exécute : du point en mer, au bout de la seconde aide de Neptune, on
tire un trait sur la carte qui, passant par l’Ouverture, atteint (la fin de) la
Lumière Céleste/Flèche d’Apollon. Je prolonge ensuite le TANPR jusqu’au
bord de la carte car on ne sait pas si le « trait à ne pas regretter »
à vocation à être prolongé ou pas.Ø (…) et tu ne regretteras pas ce que tu as fait.On retient Dabo dont on sait qu’il y a le Rocher de Dabo qui correspond parfaitement à une Nef encalminée.Et
comme je ne le regretterai pas, je subodore que je vais me « servir »,
« utiliser » le rocher de Dabo ultérieurement dans mes décryptages.Ø Notes. Ø Note 1.La finalité de notre parcours est le Rocher de dabo. C'est un endroit « élevé ». Ainsi cela vient corroborer
la bonne interprétation de la traduction littérale du titre de l’énigme.Nous respectons ainsi la première partie du "cahier des charges" qui nous était imposé par le titre ("vers des sommets"). Ø Note 2.Notre parcours nous a conduit à passer par l’Ouverture. Ce «
passage » du parcours peut être qualifié d’« étroit » en ce sens que la marge de manoeuvre que cette ouverture nous laisse est minime.En effet, nous pouvons percevoir l’Ouverture comme une sorte de « goulet » qu’il nous faut emprunter
lors de notre construction, « goulet » qui ne laisse guère de place à
l’approximation.Nous respectons ainsi la seconde partie du "cahier des charges" qui nous était imposé par le titre ("par des voies, des chemins étroits").
--
Tout s'emboîte et le titre se trouve pleinement justifié.
Ø Note 3.Le coquillage du visuel nous indique que l’on traverse la mer et non des fleuves ou des rivières.Est-il aussi là afin de nous faire penser à une spirale et nous mettre ainsi sur la voie du Rocher de Dabo ? Ø Note 4.Quelles informations tirer du TANPR ?Le TANPR nous offre plusieurs informations :- Un point d’origine (la fin de la seconde aide de Neptune).- Une étape (l’Ouverture).- Une autre étape (la fin de la Lumière Céleste, la Nef encalminée).- Une direction.- Des distances (fin de la seconde aide de Neptune - Ouverture et Ouverture - Nef). Ø Note 5.L’angle que fait le croisement entre le trait symbolisant les aides de Neptune et le TANPR mesure approximativement 58 degrés.Si
l’on reporte cet angle sur le visuel à par rapport au trait symbolisant
les aides de Neptune et à l’endroit où se trouve la pointe du crayon,
il est frappant de constater la ressemblance entre un élément graphique de notre visuel et un élément graphique de notre carte.

Dans
cette optique, la Pointe de la Coubre serait représentée sur le visuel
par le petit zigouigoui puisqu'aussi bien sur le visuel que sur la
carte, le TANPR passe à quelques millimètres au nord de cette espèce de "petite anse".Sans pour autant attribuer une quelconque valeur à ce détail, il était intéressant, je crois, de le remarquer. Ø Note 6.Nous n'avons pas utilisé le code (de u vers n).Considérons-cela comme une voie d'égarement, une potentielle fausse piste. Ø Note 7.La Nef encalminée.
Selon l'équivalence lettres-notes de musiques que nous avons dans notre besace, voilà comment nous pouvons considérer la nef :
NEF équivaut à N E F
N E F équivaut à N MI FA
N MI FA équivaut à MAIN FNous
retombons sur la main musicale vue lors de la résolution de l'énigme
600 et l'équivalence navire-main supputée alors s'en trouve étonnamment confirmée. Ø Note 8.La trahison de l'aiguille.
Nous avons vu (ici) que l'aiguille allait nous trahir lors de la résolution de l'énigme 560.
Effectivement, dans le cadre de cette énigme, Max nous "alerte" à trois reprises sur des notions ayant trait avec la trahison (voir ici).
En quoi et comment peut-on être trahi par l'aiguille dans cette énigme ?
Explications :
1)
Lorsque nous sommes à Cherbourg, il nous est demandé de chercher
l'Ouverture ; puis, plus tard, Max nous dit que notre parcours nous
mènera loin du Septentrion glacé. Or par l'Ouverture nous voyons
Golfe-Juan. D'aucuns auraient pu être tentés de "foncer" tête baissée
vers Golfe-Juan.
2) Après quatorze années de chasse, cette proposition peut paraître incongrue. Or, en 1993, il n'en était rien.
3) Bon d'accord. Mais quel rapport avec notre aiguille ?
Eh bien tout simplement, en n'allant pas depuis Cherbourg vers Golfe-Juan, nous ne nous dirigeons pas vers la Pointe de l'Aiguille (le lieu) EN MEME TEMPS QUE, métaphoriquement cette-fois, nous ne suivons pas la direction donnée par la position de la Pointe de l'aiguille.
Si
l'on s'était déplacé en direction de la Pointe de l'Aiguille, nous
serions arrivées à Golfe-Juan et ainsi, nous nous serions fait trahir
par l'aiguille.


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REMARQUE IMPORTANTE :
Cette
explication de la trahison au sein de l'énigme 560 est celle qui
me "satisfait" le mieux depuis pas mal de temps déjà.
Par
contre, m'enfonçant de plus en plus profondément dans le décryptage de
la 520, je suis en train de m'apercevoir que cette explication
n'est finalement peut-être pas si valide ; ou dit autrement, il
est possible que je puisse découvrir une "trahison" de l'aiguille bien
plus satisfaisante au cours de la résolution de l'énigme 520.
En conclusion, la présente explication revêt donc un caractère "hypothétique" pour le moment.