Résolution de l'énigme 780
L'énigme précédente (la 530) correspond à la découverte du
positionnement
géographique
originel de la chasse.
C'est ce positionnement qui est la clé de passage avec l'énigme 780.
Nous sommes donc à Bourges.
Ø
Le titre.
Ø PREMIER
Avec le pas, l'énigme
780 est la première qui introduit la notion de déplacement comme nous
le verrons ci-dessous.
Dès lors, l'adjectif
"premier"
du titre qualifiant le mot
"pas"
nous indique simplement qu'il va être question ici de
notre
premier
déplacement.
Ø PAS
Pas.
Mouvement des pieds pour avancer ou se déplacer.
Cette
définition s'accorde parfaitement à l'idée de
déplacement qui sera
notre fil rouge tout au long de la résolution de cette énigme.
--
Il pourrait nous être immédiatement opposé le fait que
comme
le « premier pas » dont il est
question dans le titre ne se faisant pas avec les pieds
(synthèse du Fig-Mag.), toute notion de
déplacement est
donc à proscrire.
Étudions quelques madits afin de savoir plus précisément de quoi il
retourne.
Q - Peux-tu me dire ce que tu as dit au sujet du titre de
la 780 ?
R - Je n'ai dit qu'une chose, c'est que "premier pas" ne se fait pas en
se déplaçant avec ses pieds.
Madit initial.
Q
- Quand on fait un "premier pas" dans une direction, cela ne révèle pas
la destination finale. Il n'empêche que pour faire ce "premier pas", il
faut bien poser le pied en un lieu précis. Je me trompe ?
R - Physiquement, sans doute... Mais là, il s'agit d'autre chose !
Max
aborde l'idée que le premier pas ne correspond en
rien à quelque chose de physique.
Q - Le premier pas ne se fait pas avec les
pieds, c'est vrai ?
R
- Sortie du contexte de la question qui m'était posée (et dont je ne me
souviens plus des détails), cette réponse n'a pas le sens que vous
semblez lui donner ! Si je me souviens bien, "pied" était à prendre au
sens propre !
Max
confirme ici que sa réponse concernait bel et bien une question sur un
déplacement physique et réel.
Q - Lorsque vous dites que le
premier pas ne se fait pas avec
les pieds, parlez-vous des pieds qui prolongent nos jambes humaines ?
R - Oui. Mais méfiez-vous de cette réponse, car je me suis rendu compte
qu'elle pouvait être mal interprétée.
Confusion
possible à cause du fait que les chercheurs peuvent prendre la réponse
de Max pour autre chose que ce qu'elle est en réalité : une réponse à
une question portant sur un déplacement physique.
Q
- Max, vous finassez… Cela dit, je repose ma question : le pas, dans
cette « précision », c'est bien ce mouvement qu'on fait avec les jambes
pour avancer? Ulysse
R - Cette « précision » avait été faite en
réponse à un chercheur qui demandait clairement s'il fallait se
déplacer physiquement. Ni plus, ni moins.
Confirmation.
Q
- En supposant que le pas soit une utopique mesure établie à partir de
l’écartement T de deux pieds, maintiendrais-tu que le premier pas ne se
fait pas avec les pieds ?
R - Je ne puis répondre sur des
hypothèses. Mais je rappelle encore une fois que le chercheur qui
m'avait pose cette question voulait savoir s'il fallait se déplacer
physiquement sur place et marcher. D'où ma réponse "pas avec les
pieds". Merci de tenir compte du contexte de la question et ne pas
extrapoler mes réponses.
Confirmation.
Q - J'ai lu que le premier pas
ne se fait pas avec les pieds, pouvez-vous confirmer ?
R
- J'ai dit "le premier pas ne se fait pas avec les pieds" en réponse à
un chercheur qui me demandait s'il fallait se rendre sur place et
marcher. Rien de plus, rien de moins.
Confirmation.
Q
- Nous savons que le premier pas ne se fait pas avec le pied, mais
l'inverse est-il possible ? Le pied peut-il se faire avec le premier
pas ?
R - J'ai déjà précisé à moult reprises que le chercheur qui
m'avait posé cette question voulait savoir s'il fallait physiquement
marcher, se déplacer à pieds ! Ma
réponse ne concernait donc que cela et rien d'autre. Cela
dit - et si je comprends bien votre question - la réponse est non.
Confirmation.
Q - Le premier pas ne se fait
pas avec les pieds. Cette indication doit-elle être prise au sens
propre comme au sens figuré ?
R
- La réponse que j'ai faite à cette question doit être replacée dans
son contexte. L'auteur de cette question me demandait s'il devait
physiquement marcher et c'est à cette question-là que j'ai répondu. Je
ne peux rien en dire de plus.
Confirmation.
Q - Vous avez dit qu'il [le pas]
ne se fait pas avec les pieds ; donc, aucune histoire de pied dans ce
pas en 780 ?
R
- Quelqu'un m'a demandé s'il fallait effectuer le parcours du
personnage principal de la 780 en marchant, physiquement. Comme je ne
parvenais pas à me faire comprendre (je ne devais pas être très clair),
j'ai dit que ce parcours ne se faisait pas avec les pieds. Rien de plus
!
Confirmation.
Q - Est-il exact que tu aurais
signifié que le ''premier pas''
dont il est question dans ton livre ne se fait pas avec les pieds ?
R
- Mauvaise interprétation ! J'ai déjà expliqué une bonne dizaine de
fois qu'un chercheur m'avait demandé si cela se faisait "avec les
pieds" (en marchant !) Et j' ai répondu que non !
Confirmation
et explication de Max quant à cette erreur récurrente : une mauvaise
interprétation.
Q
- Premier pas. Ce pas ne se faisant pas avec les pieds, ce n'est donc
pas le "pas" qui est une distance entre deux pieds posés au sol ?
R
- Lorsque j'ai répondu "pas avec pieds", c'était à un message qui me
demandait s'il fallait se déplacer physiquement (en marchant), rien de
plus, rien de moins ! Il est amusant de constater que cette même
question revient à intervalles réguliers et toujours hors de son
contexte. Bref, je ne peux rien en dire de plus.
Confirmation
et aveu de Max que les chercheurs font bel et bien l'erreur de
confondre le sens de sa réponse par rapport à la véritable intention de
la question originelle.
Q - L'affirmation « le premier
pas ne se fait pas avec les pieds » me dérange ! Y a-t-il une ruse ?
R
- A l'origine, un chercheur voulait savoir s'il fallait marcher,
c’est-à-dire avec ses pieds, physiquement, dans cette énigme pour faire
le premier pas. J'ai dit que ce premier pas ne se faisait pas avec les
pieds car c'était ça, le sens de la question. Depuis, on me parle sans
arrêt de cette histoire de pieds, toujours sortie de son contexte.
Voila l'affaire. Mais je ne peux pas vous dire s'il y a une ruse dans
cette énigme, même si je peux vous dire qu'il y en a aucune dans ma
réponse !
Confirmation
et explications supplémentaires.
Q - Le premier pas dont il est
question dans le titre ne se fait pas avec les
pieds. Auriez-vous pu écrire « avec le
pied » ?
R
- J'ai déjà dit que je ne pouvais pas répondre à la première question
car cette réponse pourrait être interprétée de manière erronée. Cela
dit, je ne vois pas comment on pourrait faire un pas avec un [seul]
pied !
Madit
qui nous conforte dans l'idée que pour éviter toute erreur, il faut
bien distinguer les
pieds qui servent à un être humain pour se déplacer et le
pied qui peut avoir tout un tas d'autres significations.
En
conclusion, on peut donc affirmer que le premier pas ne se
fait pas
avec les pieds dans le sens où il ne s'agit en rien d'un déplacement
physique
réel
du chercheur. Par contre, rien n'interdit que
sémantiquement, le mot
pas
puisse nous conduire sur la voie de la notion de déplacement
virtuel.
--
a)
D’une
manière générale, le mot « pas » nous fait donc penser à
une notion de déplacement.
Nous concevons ainsi que nous
aurons à nous déplacer. Étant entendu que nous n’avons pas à
nous
déplacer physiquement, ce déplacement sera virtuel ou se fera sur une
carte.
************
ETAPE
1 :
-
Nous avons un déplacement virtuel à effectuer.
************
Que pouvons-nous tirer de cette permière analyse ?
Dès le titre, Max nous met donc sur la voie de
ce que
nous devrons trouver dans cette énigme : ayant à traiter
d'une notion
de déplacement,
nous
pouvons raisonnablement penser que nous devrons donc
chercher ce qui peut caractériser et définir un déplacement,
notre premier déplacement.
Quels sont les
éléments potentiellement constitutifs d’un déplacement ?
-
Un point de départ.
-
Une direction ou des directions.
-
Un point d'arrivée, une destination.
-
Un parcours, un cheminement.
-
Une durée, un temps.
-
Une distance, une longueur.
-
Une unité de longueur (ex. le km).
-
Une vitesse (ex. le km/h).
IMPORTANT
!
Dès
lors, il sera impératif tout au long du décryptage de cette énigme
d’avoir sans cesse en tête cette idée que l’on doit s’attacher à
chercher dans cette énigme certains (ou la totalité) de ces éléments
qui définiront notre déplacement.
************
ETAPE
2 :
-
Nous avons un déplacement virtuel à effectuer.
- Nous devons trouver
des éléments susceptibles de caractériser un déplacement.
************
Néanmoins,
et cela avant même d’attaquer le décryptage de l’énigme, on
peut
d’ores et déjà éliminer de notre recherche certains des éléments
énumérés ci-dessus.
Le
point de départ.
Ce point est connu puisque qu'il s’agit du lieu trouvé dans
l’énigme
précédente (la 530) puisque Max nous dit dans sa synthèse du Fig-Mag
que
cette énigme commence là où
finit l'énigme 530.
Cet
élément susceptible de caractériser notre déplacement ne sera donc pas
à trouver au cours de la résolution de cette énigme.
Le
point d'arrivée, la destination.
Ce point n'est pas à trouver dans cette énigme puisque
Max nous dit dans sa synthèse du Fig-Mag qu'
il
y a une destination [et qu'] elle ne peut pas être trouvée dans
l’énigme 780, mais seulement dans l’énigme suivante, qui est la 470.
Cet
élément susceptible de caractériser notre déplacement ne sera donc pas
à trouver au cours de la résolution de cette énigme.
Durée,
temps, longueur et vitesse.
Q - La
vitesse du piéton ou du cocher est-elle importante ?
R - Non.
Q - Les deux personnages se croisent : leur trajet commun, bien qu'en
sens contraire, serait inférieur à 10 km, 100 km ou plus ?
R
- Je fais une entorse à mes principes, mais pis : paradoxalement, cette
distance n'a aucune importance. Je précise que je réponds strictement à
la question que vous m'avez posée.
Q - Je ne demandais pas si
la distance avait de l'importance ou pas : je demandais si elle était
inférieure à10 km, à 100 km ou plus. Vous pouvez le dire puisque ça n'a
pas d'importance.
R - Ben non, puisque justement cela n'a pas d'importance ! Donc la
réponse à votre question est "inconnue" !
Q - Vitesse,
distance, temps. Diriez-vous qu’au moins un de ces trois
facteurs est important en 780 ?
R - Très volontiers. La réponse est "oui". Mais surtout, ne me demandez
pas le(s)quel(s) !
Le
temps ne sera donc pas à déterminer dans cette énigme.
Nous pouvons inférer que dès lors que le temps n'est
pas à
considérer, alors il est inutile de chercher à déterminer une
vitesse (qui est un rapport entre une distance et un temps).
Distance.
Q
- Auriez-vous dit que, dans la 780, la
distance parcourue par l'un des
personnages ou le
temps mis pour ça est important ? Et si vous ne
l'avez pas dit, pouvez-vous répondre ?
R - J'ai en effet dit que le temps mis n'avait pas d'importance. Mais
c'est tout.
Q - En 780,
est-il important de savoir pour l’un des personnages (celui qui a
effectivement changé de direction dans la suivante) : 1) combien
de
temps il a marché ; 2) quelle
distance il a parcouru avant de
changer
de direction ?
R - Non, ni l'un ni l'autre.
Le cas de la distance est un petit peu plus délicat à traiter.
La première chose que l'on sait, c'est que les distances suivantes ne
sont pas à prendre en compte :
- La distance du trajet qui est "commun"
au piéton et au cocher.
- Pour le piéton : la distance entre le
moment du croisement et le moment où il change de direction.
En
ce qui concerne le déplacement sur lequel nous sommes en train de
réfléchir dans cette énigme, Max ne peut pas se permettre de
dire
que sa distance n'est pas importante puisqu'il nous faut
trouver
un trajet qui a un point de départ et un point d'arrivée fixes, précis
et définis.
On peut donc supposer qu'elle ne sera pas importante dans le sens
"élément de
décodage" ou "élement à décoder" mais comme une donnée en soi dont la
réalité est simplement nécessaire à la cohérence de cette
découverte : il n'aurait
pas pu nous faire chercher un déplacement entre deux points
dont
la distance ne soit pas un paramètre réel, existant forcément
en
dehors du cadre résolutoire de l'énigme (même s'il est absent au sein
même de ce cadre).
L'élément qui vient enfoncer le clou de cet
argument est le suivant : bien que l'on connaisse, à ce stade précis de
la chasse, le point de départ (Bourges), on sait qu'il y aura un point
d'arrivée (madits) mais on ignore encore quel est-il. Dès lors, toute
notion de distance s"évanouit (sauf à considérer bien sûr qu'il faille
la
calculer au
sein même de l'énigme 780).
Conclusion.
À
ce stade, voilà le contexte (minimal) que nous pouvons définir : nous
allons amorcer notre premier déplacement, déplacement dont les seules
caractéristiques susceptibles d’être déterminées dans cette énigme sont
une ou des
directions et/ou un parcours et/ou une unité de longueur.
************
ETAPE
3 :
-
Nous avons un déplacement virtuel à effectuer.
-
Nous devons trouver des éléments susceptibles de caractériser
un déplacement : direction(s), parcours, unité de longueur.
************
b)
D’une
manière plus particulière, le mot « pas », peut
recouvrir plusieurs significations.
Si
l’on s’attache à la définition la plus littérale possible, nous avons :
«
pas »,
mouvement des pieds pour avancer
ou se déplacer.
Comme nous l'avons vu précédemment, cette
définition corrobore parfaitement cette idée principale de déplacement
qui
émerge de l’énigme. Mais ce qui est aussi remarquable dans cette
définition, c’est l’emploi du mot « pied », mot que l’on retrouve dans
le texte de l’énigme.
!!!!
Retenons donc cette simple constatation que nous
pourrions avoir
un lien entre le pas
(dont on a vu qu’il correspondait
à une notion de déplacement)
et le
pied ;
cette relation entre
un déplacement et le pied est d'ordre lexical.
Relevons, au gré de notre inspiration et de notre subjectivité,
quelques autres définitions du mot « pas ».
1)
Ancienne unité
de longueur définie par la distance parcourue en
une enjambée.
Le pas simple valait deux pieds
et demi. Le double pas
valait cinq pieds.
(Note : le pas vaut 0,735
cm, souvent arrondi à 0,74
cm.)
2)
La
plus lente des allures naturelles du cheval.
3)
Passage
étroit, défilé (le Pas de Suse), col entre deux hauteurs.
4)
Détroit
(le Pas de Calais).
Les deux premières définition sont remarquables.
La première, pour trois raisons :
-
Elle correspond à un des éléments pouvant caractériser notre
déplacement : l'unité de longueur.
- La définition
parle d’« enjambée » que l’on peut aisément lier à la « jambe ». Or,
sur le visuel, la jambe du personnage attire notre attention
puisqu’elle n’a pas de pied, elle est une jambe de bois.
- À nouveau, nous retrouvons l’emploi du
mot « pied ».
La
seconde définition est également intéressante puisque nous trouvons
dans cette définition le mot « cheval »
; or, nous retrouvons cette entité (ou assimilé) aussi bien dans le
visuel (en double exemplaire) que dans le texte (la rosse).
!!!! Retenons
donc cette simple constatation que nous
pourrions avoir
un lien entre le pas
(dont on a vu qu’il correspondait
à une notion de déplacement)
et le
cheval ;
cette relation entre
un déplacement et le pied est d'ordre lexical.
À ce
stade, on est donc en droit d’accorder une certaine importance aux
notion de « pied » et de « cheval », puisque induits par le "pas" ET
retrouvés par ailleurs dans l’énigme.
À travers ce biais, on peut se demander
vers quel point commun à
ces trois éléments (le pas (équivalent ici à
un déplacement), le pied et le cheval (équivalent ici à la rosse et aux
animaux du visuel)),
Max
veut-il nous orienter en nous faisant établir un lien entre eux
?
************
ETAPE
4 :
-
Nous avons un déplacement virtuel à effectuer.
-
Nous devons trouver d'éventuels éléments susceptibles de
caractériser un déplacement : direction(s), parcours, unité de longueur.
- Nous devons
déterminer le
lien qui associe le pas
( dont on a vu qu'il correspond à une notion de déplacement), le pied et la rosse.
************
Ø
« PREMIER PAS ».
En conclusion,
le titre, littéralement, nous incite à envisager une notion de
premier déplacement.
Lorsque nous
aurons résolu cette énigme, nous aurons effectué ce « premier pas ».
Q
- La 780 donne une direction, la suivante donne une destination ;
arrivée à cette destination, avons-nous fait le premier pas (titre de
la 780) ?
R - Si en plus vous avez trouvé la "chose importante" en 780, oui.
Ø
Introduction au décryptage.
Rappel : nous sommes à Bourges.
Ce qui nous saute aux yeux d’emblée est que le visuel semble indiquer
avec la boussole une « verticale nord-sud ».
Qu'est-ce que cela peut-il bien représenter ?
À notre échelle
(nationale), existent seulement deux axes
remarquables
orientés nord-sud qui passent en France : le
méridien
de Greenwich et le
méridien
de Paris (aussi appelé
méridienne de France).
Le méridien de Greenwich.
Actuellement,
le méridien d'origine pour la plupart des systèmes géodésiques est
voisin du méridien de Greenwich, qui passe par l'observatoire de
Greenwich, en Angleterre. Jusqu'au début du XXe siècle, différents pays
utilisèrent d'autres méridiens d'origine comme le méridien de Paris en
France, le méridien de Berlin en Allemagne, le
méridien de Tolède en Espagne ou le méridien d'Uppsala en Suède.
Le méridien de Paris.
Le
méridien de Paris est le méridien passant par le centre de
l'Observatoire de Paris. Il est situé à 2° 20' à l'est de
celui de
Greenwich. Il est aussi connu sous le nom de Méridienne de France qui
est sa matérialisation sur le territoire Français (de Dunkerque à
Perpignan). Ainsi la Méridienne de France a permis le déploiement de la
NTF (Nouvelle Triangulation de la France).
La
longueur du méridien de Paris a servi, en 1791, à définir le mètre
comme nouvelle unité de longueur (théoriquement, celui-ci
était égal à
la dix millionième partie d'un quart de méridien terrestre ; la Terre a
une circonférence d'environ 40 000 km, soit 40 000 000 m).
Surprise ! L'un des ces deux méridiens passe justement à
Bourges !
Il s’agit du méridien de Paris.
La première
caractéristique de cet axe est qu'il "coupe" verticalement le
territoire français en son milieu. Or, fait surprenant, l'aiguille de
la boussole "coupe" de la même manière le visuel, c'est-à-dire
verticalement et parfaitement en son milieu (les pointes blanche et
noire ont leur extrémité à 7 cm des bords verticaux (sachant que la
largeur des visuels est de 14 cm)).
Continuons l'examen de cet axe.
Nos
recherches nous conduisent, en détaillant minutieusement le parcours de
cet axe, à nous apercevoir qu’il passe par les communes
suivantes :
- Rosset
& Cochet
- Plaimpied
- Arboussols
Rosset & Cochet sont au nord de Bourges tandis que
Plaimpied et Arboussols sont au sud.
Bigre !
Il
est fort surprenant de constater l’existence d’un axe passant par
Bourges, orienté parfaitement nord-sud et passant par
des
communes dont la sonorité fait bien plus qu’évoquer les quatre
seuls
substantifs du texte de l’énigme.
En
allant plus loin, nous pouvons oser dire qu'il y a même dans cette
relation
communes-substantifs
une sorte de "cohérence".
Expliquons.
Nous ne pouvons pas "dissocier" le binôme "cocher-rosse".
- Ils sont liés dans le texte :
"la rosse et le cocher".
- Ils sont liés dans le visuel
: le cocher sur son coche dirige la rosse.
- Ils sont liés du point de vue de
l'usage.
- Ils sont liés du point de vue
de la profession.
Il était donc "attendu" qu'ils
soient aussi "liés"
géographiquement
: Rosset et Cochet sont en effet deux hameaux faisant partie de la même
commune (Lardy, juste en-dessous de
Bretigny-sur-Orge (commune "retrouvée" dans l'
IS
TdF du 24 juillet 1993)).
--
Par
rapport à notre position géographique virtuelle et
puisque Rosset
& Cochet sont au nord de Bourges tandis que Plaimpied
et
Arboussols sont au sud, on peut donc associer par un lien de
type
signifiant
"la rosse et le cocher" avec le nord et "la boussole et le pied" avec
le sud.
************
ETAPE
5 :
-
Nous avons un déplacement virtuel à effectuer.
-
Nous devons trouver d'éventuels éléments susceptibles de
caractériser
un déplacement : direction(s), parcours, unité de longueur.
- Nous devons
déterminer le
lien qui associe le pas
( dont on a vu qu'il correspond à une notion de déplacement), le pied et la rosse.
-
Nous associons la cardinalité NORD avec "la rosse et le cocher"
et la cardinalité SUD avec "la
boussole et le pied".
************
NOTE IMPORTANTE.
Cette
partie de la résolution est sujette à caution.
En
effet, il est
difficile de faire ici le distingo entre une utilisation de la
carte en tant qu'outil et une utilisation de la carte a posteriori,
c'est-à-dire une fois déterminées les localités traversées (grâce à
l'étude minutieuse et détaillée du "parcours" du méridien de Paris).
Même
si notre propre démarche nous a d'abord conduit à la découverte des
communes PUIS à leur report sur la carte, un doute
quant à la
validité de cette démarche m'étreint toujours au moment où j'écris ces
lignes.
Ø
L'ensemble TEXTE + VISUEL.
Avant de nous pencher sur le décryptage proprement dit, examinons la
structure de l'ensemble.
La
théorie de l'association d'opposition.
Il
apparaît dans cette énigme et de prime abord, un curieux phénomène. En
effet, les éléments textuels et visuels sont liés entre eux deux à deux
dans une relation basée sur une idée d'opposition.
Je m’explique.
Dans
le visuel.
Les
deux personnages du visuel :
-
On les associe puisqu'ils sont de même nature (ce
sont les deux seuls "personnages du visuel").
-
On les associe puisqu'ils
"sont" sur un même axe. [cf. ci-dessous.
]
MAIS
-
On les oppose puisque l'un est à pied, l'autre est "véhiculé".
-
On les oppose puisqu'ils se déplacent en sens inverses. [cf.
ci-dessous.
]
Les deux animaux du
visuel :
-
On les associe puisqu'elles sont de même nature (ce sont deux « chevaux »).
MAIS
-
On les oppose puisque l’un est un mauvais cheval (une rosse)
et l’autre un
excellent cheval (un étalon). [cf. ci-dessous.
]
Les deux aiguilles
de la boussole
:
- On les associe puisqu'elles
sont de même nature (ce sont les deux «
aiguilles de la boussole »).
MAIS
-
On les oppose puisque
l’une est noire et pointe vers une direction tandis que est blanche et
pointe vers la direction opposé.
Dans
le texte.
La lecture
de ce texte nous invite à considérer les propositions du texte comme
étant reliées une à une dans une dimension d’opposition.
Le groupe composé
des vers 1 & 2 et le groupe
composé des vers 3 & 4 :
- On les associe
naturellement puisque tous
les deux nous proposent une modalité particulière à associer à notre
premier pas (« où tu dois »
& « où tu voudras ») ainsi que deux moyens de le caractériser
(« par la rosse et le cocher » & « par la boussole
et le pied »).
MAIS
Les vers 1 & 3 :
- On les oppose
puisque l’un nous «
propose » tandis que l’autre nous « ordonne ».
Les vers 2 & 4 :
- Considérées unes à
unes,
ces entités sont aussi opposables
: la « rosse » nous
indique une direction aléatoire
tandis que la « boussole » nous indique une direction précise
; de
la même manière, le « cocher » nous indique une distance
indéfinie
tandis que le
« pied » nous indique une distance précise. [cf.
ci-dessous.
]
--
Cette
dimension d'association avec un élément "opposé" est récurrente dans
cette énigme et a l’air d’être le fondement de son fonctionnement.
IMPORTANT !
C'est à travers ce "paradigme" (on associe à tout
élement X un élement X-opposé) que nous allons passer à la
moulinette cette énigme afin de la décrypter.
Ø
Texte.
Travaillons d’abord sur le sens général du texte.
Ø Où tu
voudras,
Avec
l’emploi du verbe « vouloir » (dans le sens « qui nous offre un choix
»), cette proposition induit une liberté. Qui dit liberté, dit choix.
Nous avons
donc un choix à faire.
Pour
qu’elle fasse sens, cette proposition est à associer avec le titre. En
effet, on est en droit d’associer cette
notion de choix avec notre notion de déplacement à cause de l’emploi de
la proposition « où » qui est une préposition circonstanciant un lieu ;
cela corrobore le fait que cette proposition est belle et bien à
associer
avec le titre. On peut donc la "traduire" par
"effectue
ton premier déplacement où
tu voudras".
Plus précisément, nous sommes donc conviés, si tel est notre désir à
effectuer
plus tard
(
verbe au futur)
un déplacement.
Utilisons notre "paradigme" de décryptage :
- Nous avons un élément :
le choix.
- Trouvons son opposé.
- Les éléments opposés sont
la
nécéssité,
l'impératif.
L'emploi
de notre paradigme de décryptage nous aiguillera (verbe
au futur) vers une notion de nécessité, d'impératif.
Et
en effet, nous trouverons cette notion dans le vers 3.
Ø Par
la rosse et le cocher.
« Par la »
équivaut à
« avec
l’aide de » ou
«
grâce à ».
Rosse,
mauvais cheval (qui n'avance pas
ou qui ne se déplace qu'à sa tête, etc.).
Cocher,
conducteur d’une voiture
destinée au transport de personnes (un coche).
Cette proposition peut dont être "traduite" par
"avec
l'aide de la rosse
et du cocher".
Le sens du mot "rosse" sera pris comme définissant un mauvais cheval
dont le
déplacement est caractérisé par l'incohérence et l'aléatoire.
Utilisons notre "paradigme" de décryptage :
- Nous avons deux éléments :
une
rosse et un cocher.
- Trouvons leurs opposés.
- Les éléments opposés sont
"bon
cheval" et
un personnage
"non véhiculé".
Qu'est-ce
qu'un "bon cheval" ? Dans le langage courant, on a l'habitude
d'employer pour désigner un cheval de valeur, de qualité (improprement
au demeurant) , le terme d'
étalon.
Étalon.
- Cheval entier destiné
à la reproduction (syn.
pop. bon
cheval).
- Mesure
fixe qui sert d'unité ou de comparaison.
Plus précisément,
en
métrologie et dans les systèmes monétaires, un étalon est un modèle de
mesure ou de poids qui sert de point de référence. On peut citer
notammement le mètre étalon et l'étalon-or. Par extension, le mot
étalon est synonyme d'unité de mesure, même si celle-ci n'est pas basée
sur un objet réel.
Il est remarquable que nous retombons sur cette notion de
mesure-étalon
(croisée lors de
la définition du méridien de Paris)
.
L'emploi
de notre paradigme de décryptage nous aiguillera (verbe au futur) vers
des notions d'étalon et de personnage
"non véhiculé".
Et
en effet, nous trouverons la notion de "personnage non véhiculé" dans
le visuel.
Par contre, la notion d'"étalon" ne nous saute pas aux yeux. Nous
devrons donc la chercher.
Glissement sémantique :
rosse et cocher.
Nous avons vu que la rosse est associée à l'idée de
déplacement incohérent et aléatoire.
Le
cocher, en tant que conducteur, est le maître de la "distance" d'un
déplacement. En effet, c'est lui qui ordonne à son attelage quand
partir et quand
s'arrêter. En dernière analyse, le cocher peut donc être associé à
l'idée de la "distance"
d'un déplacement. Mais un cocher seul
(c'est-à-dire sans autres éléments circonstanciels) ne nous apporte
aucune information sur le déplacement qu'il commande à son attelage. On
peut donc dire que le cocher, seul,
représente donc une indétermination de distance de déplacement.
Ø Mais où
tu dois,
À cause
de l'emploi de la préposition "mais", on constate une
association
d'opposition entre les propositions du texte.
Nous avons ici une chaude recommandation, un impératif,
une nécessité.
Il est impératif de faire le bon choix et cela,
dès maintenant (verbe au présent) !
Nous
sommes
bien en présence de la notion d'impératif, de nécessité vers laquelle
nous avons été aiguillé.
Ø Par la
boussole et le pied.
« Par la »
équivaut à
« avec
l’aide de » ou
«
grâce à ».
Quelques définitions du mot "pied" :
-
En anatomie,
un pied est la partie de l’extrémité de la jambe
qui
sert à l’homme à se soutenir debout et à marcher.
-
En hippologie,
le terme « pied » est utilisé pour désigner la
partie inférieure des quatre membres du cheval.
-
Ancienne
mesure
de longueur de France qui contenait douze pouces
et valait 32,4 cm. (L’origine du mot vient du pied de Charlemagne, qui
était fort long et avait été pris pour unité de longueur sous le nom de
pied du roi.)
-
Instrument
en forme de petite
règle, de la longueur de cette mesure et sur lequel étaient gravées les
divisions du pied en pouces et en lignes.
-
En
fauconnerie, patte des oiseaux de proie.
-
Point
où la perpendiculaire rencontre la ligne ou la surface sur laquelle
elle est menée.
-
Instrument
de mesure de précision utilisé en mécanique pour la détermination des
diamètres.
-
Partie,
division des différentes espèces de vers, formée d’un
certain nombre de syllabes de valeur déterminée. Se dit abusivement
pour « syllabes ». Le vers se définit donc par son mètre, c'est-à-dire
sa « mesure », soit en nombre de syllabes, soit en nombre de pieds.
À nouveau,
nous pouvons constater qu'un lien d'ordre lexical unit le pied, les
notions de mesure de longueur, de cheval, de jambe.
Mais parmi
ces définition, retenons celle de l’ancienne mesure de longueur
puisqu’elle correspond potentiellement à un élément pouvant servir à
définir un déplacement : une unité de longeur.
--
D'une manière générale, une boussole est utilisée pour rendre
"cohérent" un déplacement en le caractérisant par une direction.
Le pied est à associer ici au pied du piéton.
Cette notion de pied est donc la notion principale de notre bonhomme
sur le visuel.
Or curieusement, sur le visuel, notre homme n'a pas de pied mais une
jambe de bois.
Nous
retombons sur notre "paradigme" : trouve un élément (une absence de
pied, une jambe de bois) et décrypte-le en lui associant son élément
opposé (une présence d'un pied, celui du texte).
CQFD.
Nous
nous attendions à être amenés vers des notions d'"étalon" et
de personnage "non véhiculé" et nous
avons une boussole et un pied.
Glissement sémantique :
boussole et pied.
Nous
avons vu que la boussole est associée à l'idée de direction précise. En
dernière analyse, la boussole peut donc être associée à l'idée d'un
déplacement précis.
Le
pied, en tant que mesure-étalon (possible) d'une longueur peut
être associé à l'idée d'une distance précise et définie d'un
déplacement.
--
En conclusion, ce travail sur l'aspect sémantique des éléments
du texte nous permet de traduire
notre texte en substituant aux éléments "siginifiants"
leurs éléments
"signifiés".
Plus
tard (verbe
au futur), déplace-toi (le premier
pas) de manière incohérente et
aléatoire (la
rosse) sur une distance indéfinie
(le
cocher).
Mais dès
maintenant (verbe
au présent), déplace-toi (le premier
pas) en suivant une direction
(la
boussole) et une distance
(le
pied) définies.
--
En conclusion, l'énigme
780 nous livre ainsi deux enseignements :
-
Le premier, qui correspond à une manière générale de se déplacer au
cours de la chasse : la manière d'effectuer nos déplacements au cours
de la chasse s'effectuera en suivant des directives définies de direction et de
distance
!
- Le
second, qui correspond à une manière particulière de se déplacer au
cours de cette énigme : en nous référant à la signification (interne à
l'énigme) de la boussole et du pied.
************
ETAPE
6 :
-
Nous avons un déplacement virtuel à effectuer.
-
Nous devons trouver d'éventuels éléments susceptibles de
caractériser
un déplacement : direction(s), parcours, unité de longueur.
- Nous devons
déterminer le
lien qui associe le pas
( dont on a vu qu'il correspond à une notion de déplacement), le pied et la rosse.
-
Nous associons la cardinalité NORD avec "la rosse et le cocher"
et la cardinalité SUD avec "la
boussole et le pied".
-
Les composants de notre déplacement sont une direction et une
unité de longeur.
************
--
Ce pied, nous nous décidons alors à le "travailler".
En reprenant ce que nous avons vu précédemment, nous
avons trois composants liés par une relation lexicale :
- Un déplacement.
- Une unité de longueur.
- Le pied.
L'association est facile à faire.
L'unité de longueur pour le déplacement est le pied.
CQFD bis.
************
ETAPE
7 :
-
Nous avons un déplacement virtuel à effectuer.
-
Nous devons trouver d'éventuels éléments susceptibles de
caractériser
un déplacement : direction(s), parcours, unité de longueur.
- Nous devons
déterminer le
lien qui associe le pas
( dont on a vu qu'il correspond à une notion de déplacement), le pied et la rosse.
-
Nous associons la cardinalité NORD avec "la rosse et le cocher"
et la cardinalité SUD avec "la
boussole et le pied".
-
Les composants de notre déplacement sont une direction et une
unité de longeur.
- Notre unité de longueur
est le pied.
************
--
Oui, mais des unités de longueurs appelées "pied", il en
existe une palanquée.
Laquelle choisir ?
Penchons-nous sur le visuel.
Tout
d'abord, nous remarquons que le pied (assez peu visible au demeurant)
(élément opposé : jambe de bois)
du bonhomme est "posé" sur la circonférence du cercle formant
la
boussole.
L'association
(visuelle cette fois-ci !)
boussole-pied
que l'on a déjà effectuée au
cours de la résolution de notre énigme est à nouveau confirmée par ce
biais graphique.
Ensuite, rappelons-nous quelques madits.
Q
- Vous avez [répété] que la boussole de la 780 était indépendante de
l'arrière-plan et donc pouvait être déplacée horizontalement comme
verticalement. Son indépendance vaut-elle aussi pour l'axe de la
profondeur, c’est-à-dire pour sa taille par rapport au second plan ?
R
- La réponse est non.
On
en conclut donc que la taille de la boussole est à prendre en
considération à un moment ou un autre. Si tel n'etait pas le
cas,
sa taille par rapport au second plan pourrait être modifiée.
Max dit aussi :
Le
diamètre de la boussole est de 10,5 cm + quelques broutilles non
mesurables à l'aide d'un double décimètre et sans intérêt car
tributaires de la dilatation latérale du papier.
Manifestement, la taille de la boussole est donc un élement important
qu'il convient de ne pas délaisser.
Mais
comment diable "utiliser" cet élément ?
Rappelons-nous alors maintenant qu'une des définitions du
pied est "instrument
de mesure de précision utilisé en mécanique pour la détermination des diamètres".
Le pied est en relation
avec la notion de circonférence : le pied du
bonhomme est sur la
circonférence
de la boussole...
Le pied est en relation
avec la notion de diamètre : le pied,
instrument de mesure des
diamètres...
Et lorsque nous disposons d'un
diamètre connu et
d'une
circonférence
inconnue,
où cela nous mène-t-il naturellement ?
À la détermination du paramètre inconnu.
La formule de la circonférence d'un cercle est la suivante :
Circonférence = Pi x Diamètre
3,14 x 10,5 = 32,97 soit
0,3297
cm
Chouette, nous venons de trouver une "utilisation" pour notre
élément "taille de la boussole" !
--Avec
l'emploi de pi à de stade de l'énigme, nous terminons là de prendre en
considération la totalité des éléments de l'énigme : la
rosse et le
cocher, la
boussole et le
pied et enfin,
Pi.
Or,
nous avons vu précédemment que quatre de ces éléments pouvaient être
"découverts" dans des noms de localités contenant leur prononciation
phonétique et que ces localités étaient TOUTES sur le méridien auquel
nous a conduit cette énigme.
Eh bien étonnamment, la commune de "Py" se trouve elle aussi sur ce méridien comme pointée sur le visuel ci-dessous :

De
plus, ô surprise, tout comme dans notre décryptage dans lequel pi est
associé à la boussole, Py est associée géographiquement à Arboussols.
Quand
bien même cela n'est pas utile au décryptage en lui-même et
ne sachant s'il faut y voir une sorte de "fil directeur" de
l'énigme, quoi qu'il en soit, après avoir été aiguillé sur ce
méridien, la coincidence est troublante.
--Revenons à présent sur notre valeur de
0,3297
cm.
Immédiatement,
nous somme frappés par la valeur du résultat trouvé. En effet, elle est
très "proche" des différentes valeurs que l'on peut associer au pied en
tant qu'unité de longeur.
En effet, parmi les pieds "approchant" cette valeur, nous avons :
- le
pied
égyptien de
valeur 0,26 cm
- le
pied
chaldéen et assyrien de valeur 0,324 cm
- le
pied
perse de valeur 0,32 cm
- le
pied
grec de valeur 0,296 cm
- le
pied
romain de valeur 0,2957 cm
- le
pied
de roi de valeur 0,32484 ou 0,3283 cm
- le
pied
anglais de
valeur 0,3048 cm
- le
pied
russe de valeur 0,304 cm
- le
pied
métrique de valeur 0,33 cm
Très bien.
Nous avons plusieurs
pieds
qui pourraient plus ou moins convenir.
Néanmoins, il serait judicieux de pouvoir arrêter un choix.
Premier critère
de choix.
Si
l'on devait uniquement s'en tenir au critère arithmétique, il est clair
que la valeur de notre calcul est la plus "proche" de la valeur du
pied métrique.
Second critère
de choix.
Il est à remarquer que le nombre de lettres composant "la voie à
suivre" (
Mais où tu dois
par la boussole et le pied.) est de 33.
Troisième
critère de choix.
Métrique. Philol.
et Prosod.
Champ d'étude des
éléments dont sont formés les vers.
Rappelons une des définitions du mot "pied".
Pied.
Partie, division des
différentes espèces de vers, formée d’un
certain nombre de syllabes de valeur déterminée. Se dit abusivement
pour « syllabes ». Le vers se définit donc par son mètre, c'est-à-dire
sa «
mesure », soit en nombre de syllabes, soit en nombre de
pieds.
Il se trouve que notre texte est composé de la manière suivante :
Vers
1 =>
4 pieds
Vers 2 =>
7 pieds
Vers 3 =>
4 pieds
Vers 4
=> 7 pieds
La
présence (plus ou moins avérée) de ces chiffres sur le visuel nous
incite à penser que la métrique de la versification est belle et bien à
prendre en compte.
Ainsi, la mesure
(dans le sens de "rythme
qui domine dans un vers" (syn. abusif
nombre de pieds d'un vers))
de
chaque vers se définit par la succession des 4 et des 7.
Dans
cette hypothèse, la redondance des chiffres « 4 » et « 7 » serait là
pour appuyer l’idée de se pencher sur la notion de « pied ». La valeur
même de ces chiffres ne sont peut-être du coup pas importante au niveau
du décryptage proprement dit, c’est-à-dire que ces chiffres ne
signifient rien en eux-mêmes.
IMPORTANT !
La notion de « mesure
» (en tant qu’élément que nous faisons
apparaître à travers un
décryptage) apparaît ici pour la première fois. Elle
apparaît dans la définition du terme "pied" au cours d'une
étude sur la métrique
et le pied.
Cette idée d’une relation entre le pied et une notion de «
mesure » est là l'élément décisif qui nous permet de dire que la
mesure est le pied métrique.
Même si le madit
suivant pourrait venir tempérer cette piste, ...
Q - Est-il utile de détacher chaque syllabe de chaque mot
de la 780 ?
R - Non.
...
on doit néanmoins s'attacher au fait que Max répond cependant à une
question incluant le verbe « détacher » qui n'a pas du tout le même
sens
que le verbe « compter » ; or, ici, nous "comptons" les pieds
de
chaque vers, nous ne les "détachons" (au premier degré du sens du
terme) pas...
--
En
conclusion, le pied métrique de valeur 0,33 mètre sera notre mesure.
************
ETAPE
8 :
- Nous
avons un déplacement virtuel à effectuer.
-
Nous devons trouver d'éventuels éléments susceptibles de
caractériser
un déplacement : direction(s), parcours.
-
Nous associons la cardinalité NORD avec "la rosse et le cocher"
et la cardinalité SUD avec "la
boussole et le pied".
-
Les composants de notre déplacement sont une direction et une
unité de longeur.
- Notre unité de longueur
est le pied métrique.
************
Ø
La chose importante.
Ø Pourquoi la chose importante est la
mesure ?
Q
- 780. Vous dites qu'il y a une chose à trouver, puis une autre très
importante (sans compter la direction). Or, vous n'évoquez jamais la
supersolution. Donc, ces deux choses importantes (hors la direction du
personnage à considérer) ne sont pas un (des) reliquat( s). C'est bien
cela ?
R - Non, j'ai dit qu'il y avait une direction générale + une chose
importante en plus. Mais rien
d'autre.
Dans
la 780, il y a donc une seule et unique chose importante en dehors de
ce qu'il y a à trouver et qui est résumé dans Cosa autra.
Donc, si la mesure n’est pas la chose importante à trouver en 780 :
- Quelle est la chose importante à trouver dans l'énigme ?
-
Où est-ce que l’on pourrait trouver la mesure sachant que lorsque l’on
arrive à l’énigme 500, on doit l'avoir rencontrée auparavant ?
En 470 ? En 580 ? En 600 ?
À mon sens, c'est plus qu'improbable.
Ø La mesure doit s’auto-confirmer.
Q
- Avez-vous déjà dit que la valeur de la mesure était confirmée dans le
livre, après sa découverte, dans une énigme ultérieure ?
R - La
valeur de la mesure se trouve bien dans le livre, oui... Et elle est
confirmée à plusieurs reprises. Mais pour accéder à cette confirmation,
il faut faire preuve d'un peu d'astuce.
Q - Une fois la mesure trouvée, sommes-nous sûrs que ce soit la bonne ?
R
- La mesure (quelle que soit, ou quelles que soient, sa (ses)
valeur(s)) s'auto-valide. Mais je ne peux pas vous dire comment...
Avec
le pied métrique, les valeurs trouvées ultérieurement tombent
«
justes ». Faut-il voir en cela l'auto-validation dont parle Max ?
Ø
Le visuel.
Quels sont les éléments de ce visuel ?
- Un cocher, un coche, deux chevaux.
- Un personnage à pied avec une jambe de
bois. Son autre pied est sur la circonférence de la boussole.
- Le diamètre de la boussole est de 10,5
cm (précisé par Max).
- Une boussole.
- Les chiffres 4 et 7.
-
Une épée (voir les deux vignettes ci-dessous) inclinée de la
même
manière que celle du visuel de l'énigme 470.
Postulat
à propos de l'épée.
Nous avons
découvert antérieurement
(dans l'énigme B) que l'énigme 470 suit immédiatement l'énigme 780.
Nous découvrirons ultérieurement
(dans l'énigme 470) le fait que l'épée est à associer à
Roncevaux.
Au cours de notre
présent décryptage, il est donc possible d'utiliser l'élément "l'énigme 470 suit immédiatement
l'énigme 780" mais il nous est interdit d'utilser
l'élément "l'épée est à
associer à Roncevaux".
Ø Les chiffres 4 & 7.
Quel est
le sens de ces chiffres ?
Contribuent-ils à
attirer notre attention sur les aiguilles de la boussole puisque chaque
aiguille mesure
4,
7
cm ?
Mais
Q - La longueur de
chacune des aiguilles de la boussole de la 780 a-t-elle une importance ?
R - Non.
Doit-on
les "travailler" séparément ?
Ensemble ? Si ensemble, doit-on
considérer le nombre 47 ou bien le nombre 74 ?
Comme rien ne
nous est indiqué à ce propos, examinons-les donc sous toutes
leurs formes.
- Séparément : ici.
Ensemble :
- Le nombre 74 : ici.
- Le nombre 47 :
[ci-dessous]
Le nombre 47.
Nous avons rencontré les méridiens au début de la résolution
de cette énigme.
Ce qui définit un
méridien, ce sont des coordonnées.
Or, notre point
central de l'énigme, c'est-à-dire la ville de Bourges, se situe à
la coordonnée suivante : 47°
de latitude N.
Serait-ce là un élément confirmant de
l'utilisation du méridien de Paris ?
Ø La boussole est-elle à l’envers ou bien inversée
(c'est-à-dire vue comme dans un miroir) ?
Elle est bien à l’envers.
En
effet, si l'on regarde la boussole dans un miroir (c'est-à-dire de
manière inversée), on s’aperçoit que nous
obtenons les lettres S, E et N à l’envers. W devient un M, ce qui ne
correspond pas à ce qui représenté sur le visuel.
Par
contre, si l’on pivote le visuel de 180°, alors nous obtenons bien les
lettres telles qu'elles sont représentées sur le visuel.
Avec
cet artifice, nous obtenons une nouvelle définition des points
cardinaux. Le nord pointe bien en bas, le sud en haut, l’est à droite
et l’ouest à gauche.
Quel
est l’intérêt de cet artifice ? Est-ce la seule redéfinition de la
cardinalité par rapport au visuel qu'il nous est demandée de
considérer ici ?
Nous verrons ci-après le pourquoi de cette inversion.
Ø Les personnages sont-ils
représentés sur un
plan graphique "cardinalisé", c'est-à-dire un plan pour lequel les
cardinalités de la boussole sont valides ?
Dit autrement : peut-on
dire que les personnages du visuels soient placés à des endroits tels
que leurs positions cardinales puisse être inférées par rapport aux
indications de la boussole ?
Si tel est le cas, on aurait :
- Le personnage à pied se trouve à
l’ouest.
- L’ensemble cocher-coche-chevaux se
trouve au sud-sud-est.
- L’épée se trouve au sud-sud-ouest.
Ø Le croisement.
L’ensemble
cocher-coche-chevaux est de ¾ de face (confirmé
par Max)
.
Si l'on regarde le visuel tout en s'aidant de cet élément, Il
est relativement aisé de déterminer que
graphiquement, l’ensemble
cocher-coche-chevaux
est positionné de manière à faire face à la partie inférieure
droite du visuel.
Le
piéton est de ¾ de dos (confirmé par Max).
Pour
le piéton, c’est plus difficile à déterminer ; en effet, sachant qu’il
est de ¾ dos, on ne peut déduire de manière certaine sa direction sur
le
visuel ; il pourrait tout aussi bien faire face à la partie
supérieure droite
qu'à
la partie supérieure gauche.
Mais selon
moi il existe un moyen de déterminer sa direction.
Confirmé par :
Q - Dans le
message « cosa autra » du 08/10/95, vous indiquez que le piéton est de
3/4 de dos ; mais se dirige-t-il vers la droite ou vers la gauche du
dessin ?
R - C'est à vous de le découvrir. Et vous avez un moyen pour cela.
-- Début de la démonstration --
- Nous savons que l’énigme suivante (470) nous donne la destination du
piéton.
- Puisque
nous connaissons l’ordre des énigmes, nous connaissons le visuel de
l’énigme suivante : une épée en est un des éléments.
- Sur
le visuel de la 780, nous
distinguons une épée qui fait face au piéton (
voir ici). En guise
de
confirmation à propos de la
similarité
des deux épées, nous constatons que
leur inclinaison est
identique.
- Remarquons
encore que cette épée est positionnée sur le visuel de manière à se
trouver dans le champ défini « sud-ouest » par la boussole.
- Comme le
piéton se dirige vers la destination trouvée dans l'énigme suivante,
cela
revient au même de dire qu’il se dirige vers ce qui,
dans l'énigme 780,
représente cette énigme suivante.
- L’épée
étant positionnée sur sa gauche et un peu plus haut, on peut donc
affirmer que
graphiquement,
le
piéton est positionné de manière à faire face à la partie
supérieure gauche
du visuel.
-- Fin de la démonstration --
On
peut déduire de leurs positions le fait qu'ils se font
donc face en quelque sorte.
Ils
sont en mouvement (confirmé par Max).
Dès
lors, par rapport à leurs directions ainsi déterminées (une
direction vers la partie inférieure droite pour l'ensemble rosse-cocher
et une direction vers la partie supérieure gauche pour le piéton)
cumulées au fait qu'ils sont en mouvement, il est fatal que
les personnages du visuel vont se croiser.
VISUEL N°1 :

Ils se font face.
Le
trait rouge illustre cet aspect des choses
dans le
cadre de la résolution graphique
de la scène.
Le
trait
bleu représente la direction du cocher
dans le
cadre de la résolution graphique
de la scène.
Le
trait
vert représente la direction du piétion
dans le
cadre de la résolution graphique
de la scène.
(Les
deux traits ont été décalés pour la clarté de l'explication mais nous
devons les considérer comme superposés et les assimiler à un seul et
même axe afin de refléter au mieux l'analyse précédente).
Ils sont en fait sur un même axe
graphique.
--
Pourquoi un cocher
et un piéton ?
Pour
souligner une différence fondamentale : le piéton a pour
caractéristique principale (dans la relation de différence et
d'opposition qu’il
entretient avec le cocher) qu’il se déplace tout simplement à pied. Or,
il fallait à Max deux entités se déplaçant. Il devait aussi attirer
notre attention sur l’une d’elles en même temps que sur la notion de «
pied ». Or, si les deux entités se déplaçant eussent été des entités
piétonnes, on n’eut pas su laquelle choisir puisque le choix s’opère
grâce à « la boussole
et
le pied ». De la même manière, si nous avions
eu deux entités se déplaçant de manière non piétonnière alors pour la
même raison (mais inverse), nous n’aurions pas pu déterminer notre
choix.
Ø
La direction cardinale de chaque personnage.
C'est le piéton qui tient la boussole ; c’est donc lui qui s’en sert
pour s’orienter.
Comment
s’orienter avec une boussole telle que celle dessinée sur le visuel
(sans cadran et avec l’aiguille dans l’axe nord-sud) ?
Q
- En quoi le fait que l'aiguille de la boussole indique le nord
renseigne-t-il sur la direction que compte emprunter son propriétaire?
Si le visuel montrait le cadran de sa montre, cela nous
renseignerait-il sur l'heure à laquelle il a rendez-vous avec son
destin ? Pas davantage !
R - Ce que vous venez d'écrire est la
négation absolue de la fonction d'une boussole ! L'aiguille restant
bloquée sur le nord, l'utilisateur fait pivoter la lunette de ladite
boussole jusqu'à ce qu'il puisse lire la direction qu'il désire
prendre, relativement au nord. Dans l'état où elle est représentée dans
le livre, il n'est quand même pas sorcier de découvrir quelle direction
le piéton compte prendre !
Il
n’y a donc qu’une seule solution : une des deux directions
(nord
ou sud) indiquées par une des deux pointes de l’aiguille.
Dès lors, on sait que le piéton se dirige soit vers le nord, soit vers
le sud. Ceci est confirmé par le madit suivant.
Q
- Ce que je voulais savoir, c'est si la direction dont vous parlez
(notamment dans "cosa autra") correspond à la direction de l'axe sur
lequel évoluent les personnages ?
R - Oui, tout a fait.
Le
piéton suit donc un axe orienté de cette manière et passant par le lieu
trouvé dans l’énigme précédente. Par conséquent, on en déduit que le
cocher est lui aussi sur cet axe (induit par les madits).
Quelle est donc
la direction générale (nord ou sud) que suit le piéton ? Comment la
déterminer ?
Premier
moyen pour essayer de déterminer la direction du piétion.
Cette
direction peut être définie rétrospectivement après avoir trouvé le
lieu de destination du piéton dans l’énigme suivante, lieu qui est
bien situé au sud du lieu de croisement.
Ce moyen est contraire à la
manière de faire préconisée par Max car on se sert là d’un élément
d’une
énigme ultérieure afin de résoudre une énigme antérieure.
Écartons alors ce moyen.
Deuxième moyen pour
essayer de déterminer la direction du piétion.
Rappel d'un des éléments de nos points-étapes :
-
Nous associons la cardinalité NORD avec "la rosse et le cocher"
et la cardinalité SUD avec "la
boussole et le pied".
Dès lors, le piéton étant
associé
au pied, il va vers le sud.
C'est un moyen que nous pouvons retenir.
Troisième
moyen pour
essayer de déterminer la direction du piétion.
Le
piéton, à cause de son orientation de ¾ de dos, va vers le haut du
visuel.
On sait qu’il faut « lire » les visuels en considérant le fait
que le nord soit en haut (comme sur une carte géographique) ; or,
précisément, dans ce visuel, la boussole est à l’envers et pointe la
direction du sud vers le haut du visuel. Le piéton allant dans cette
direction, on en déduit qu’il va vers le sud.
Nous
avons donc par ce biais, utilisé le fait que la boussole soit
représentée à l’envers.
Max a dit :
J'ai
déjà précisé qu'en tenant le livre devant vous, normalement, et dans le
cas ou une orientation géographique était nécessaire, les visuels se
lisent comme une carte : nord en haut, est à droite, sud en bas et
ouest à gauche. Cela dit, dans la 780 intervient une boussole. Vous
pouvez considérer que cette boussole est une sorte de correctif, et en
tirer les conclusions qui s'imposent.
C'est un moyen que nous pouvons retenir.
--
Par conséquent, l'ensemble rosse-cocher se dirige donc vers le nord.
VISUEL N°2 :
Le
trait
bleu représente la direction du piéton
dans le
cadre de la résolution géographique
de la scène.
Le
trait
vert représente la direction du cocher
dans le
cadre de la résolution géographique
de la scène.
(Les deux traits ont été décalés pour la clarté de l'explication mais
nous devons les considérer comme superposés et les assimiler à un seul
et même axe afin de refléter au mieux l'analyse précédente).
Ils sont en fait sur un même axe
géographique.
************
ETAPE
9 :
-
Nous avons un déplacement virtuel à effectuer.
-
Nous devons trouver éventuellement un parcours qui est un élément
susceptible de caractériser un déplacement.
- Notre unité de longueur est le
pied métrique.
- Notre direction est le
sud (puisqu'il faut "suivre" le piéton).
************
--
NOTE IMPORTANTE AU SUJET DES DEUX
PRECEDENTS VISUELS.
On
vient de mettre en évidence ici un étonnant phénomène. Celui de la
superposition (imbrication) au sein d'un même graphique de
DEUX
NIVEAUX D'ECHELLE GEOGRAPHIQUE différents.
Un
niveau à l'échelle du lieu, Bourges, lieu au niveau duquel les deux
personnages se croisent ; ce niveau est illustré par le visuel
n°1.
Un niveau à l'échelle nationale de la chasse, la France ; ce niveau
est illustrée par le visuel n°2.
Dorénavant, j'appelerai le premier niveau, le
microniveau.
J'appelerai le second niveau, le
macroniveau.
Nous retrouverons à nouveau cette imbrication des niveaux
d'échelle plus tard.
C'est
cette manière d'appréhender les visuels, c'est-à-dire les
percevoir dans un mouvement continuel d'allers et de retours
entre
les niveaux macro et micro, qui constituera le coeur théorique du
développement de notre méga-astuce.
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Ø
La solution de cette énigme.
Cette solution est multiple.
Max a dit :
[Dans] la 780 : il
y a une direction et autre chose à trouver. La "solution" de la 780
serait donc ces deux choses.
Premier élément
de la solution.
La valeur de la mesure : le pied métrique de valeur 0,33 cm.
Second élément
de la solution.
- Au microniveau :
Un croisement à Bourges.
- Au macroniveau :
Une direction SUD empruntée à
partir d’un lieu afin de rejoindre une destination.
Note.
Nous n'avons pas trouvé de parcours.
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ETAPE
10 :
-
Nous avons un déplacement virtuel à effectuer.
- Notre unité de longueur est le
pied métrique.
- Notre direction est le
sud (puisqu'il
faut "suivre" le piéton).
************
Ø
Questions.
Ø
La fausse
piste du pas.
Le nombre de lettres de chaque vers :
Titre
=> 10 lettres
Vers 1 =>
11 lettres
Vers 2 =>
20 lettres
Vers 3 =>
12 lettres
Vers 4 =>
21 lettres
Total
=> 74 lettres
Au-delà
de l'étrangeté de la suite créée par les sous-totaux (10, 11, 20, 21,
22) du nombre de lettres du titre et de chaque vers du texte, le
total des lettres de la partie textuelle de l’énigme (titre + texte)
est égal à 74. Or, nous avons déjà rencontré ce nombre au
cours de la résolution de cette énigme : il s'agissait de la
valeur métrique du pas en tant qu’unité de longueur (
voir ici).
Rappelons-nous que nous avons été à un moment donné sur la
piste d’un élément susceptible de pouvoir
caractériser un déplacement en tant qu'unité de longueur. Doit-on
rattacher la piste du "pas-74" à cela en tant
qu'elle nous
conforterait sur cette idée d’une notion d’« unité de longueur » à
trouver,
mais sans pour autant que ce soit celle-ci précisément ?
Dès lors, est-ce la fin de la piste ? Doit-on se satisfaire de rejeter
purement et simplement cette unité de longueur ?
En ce qui me concerne, j'ai tranché : c'est une fausse piste.
Ø
La
Vérité, en vérité, ne sera pas affaire de Devin.
Si
l'on
traduit
"devin" par l'homophonie "deux-vingt", on est alors ramené
à l'écart qui sépare les deux méridiens que l'on a considérés au début
de la résolution de cette énigme. (
Voir ici.)
En effet, je rappelle que l'écart entre ces deux axes est de 2°20'.
Bien.
Continuons.
Quel rapport peut-il y avoir entre un méridien et la vérité ?
Eh bien...
Celui-ci !
"
Un méridien décide de la vérité. "
Pascal,
in Pensées,
tome I, page 256, éditions LAHURE.
Premier
point.
Pascal
étant un mathématicien de tout premier ordre, il s'avère dès lors
évident que la vérité n'est dès lors vraiment pas, mais alors vraiment
pas
du tout, une
"affaire
de devin" !
C'est cohérent.
Deuxième
point.
Oui mais en quoi le
méridien de Paris décide-t-il de la vérité ?
Eh
bien tout simplement parce que le méridien de Paris a servi à
déterminer
la mesure-étalon (le mètre) qui sert encore aujourd'hui de référence
universelle
inconstable au système métrique de mesure des distances. (
Voir ici.)
Cette constante universelle (le mètre-étalon) peut être considérée
comme une sorte de
vérité
universelle.
Et c'est le méridien qui a "décidé" de cette forme de vérité.
Troisième
point.
À quoi nous
sert-il de savoir qu'"un
méridien décide de la vérité ?"
Le
méridien de Paris a servi à calculer une mesure-étalon, le mètre.
Par analogie, cela doit nous
aiguiller sur la notion de mesure-étalon au sein de cette
énigme.
Quatrième point.
Cette citation
n'est-elle pas un élément trop difficile à découvrir ?
Comment aboutir à
Pascal dans cette énigme ?
Voilà comment je suis arrivé à cette citation.
À partir
du moment où j'ai rencontré (en début de résolution de l'énigme) la
notion de méridien, j'ai alors eu la conviction que la
dernière
phrase de l'énigme précédente (la 530) était en rapport avec l'énigme
en cours (la 780) (à cause de l'homophonie "devin", "2-20" et l'écart
entre les méridiens).
À ce titre, je me suis alors bien mis
en tête de ne pas "laisser passer" tout personnage éventuellement
rencontré au cours de la résolution pouvant répondre
à la
définition d'être l'opposé d'un devin (puisque il n'allait pas s'agir
d'une affaire de
devin).
Puis, plus tard, comme je me renseignais sur le coche et les véhicules
hippomobiles en général, je découvris que Pascal avait été
l'inventeur d'un véhicule hippomobile très spécifique : le haquet.
Tout de suite, le déclic s'opéra ! Pascal répondait fort bien à la
définition d'être l'opposé d'un devin.
De
plus, pour enfoncer le clou, Pascal est connu pour avoir
beaucoup
travaillé sur le thème de la vérité. (Ne dit-on d'ailleurs pas
"la vérité de Pascal"
?).
Cela acheva de me convaincre d'entamer quelques recherches à propos de
cet illustre personne.
J'enclenchai
alors de rapides recherches en croisant
Pascal, la
vérité, les
méridiens
et trouvai cette citation sur mon (vieil) opuscule de
citations philosophiques de terminale.
Cinquième
point.
Blaise
Pascal.
De Bourges
à
Paris
selon le méridien.
Par la boussole
et le pied.
Je vous laisse vous forger votre propre appréciation à propos de ces
curiosités.
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Note.
Cet élément (
"La Vérité,
en vérité, ne sera pas affaire de Devin") étant expliqué,
il convient alors de le retirer de la rubrique
Dans notre
besace.