Résolution de l'énigme 500




Ø    Titre.


Q - Comprend-on ce titre au début ou à la fin de l'énigme ?
R - On doit savoir de quoi il s'agit au début de l'énigme afin que cela vous donne une idée sur la façon de décrypter cette énigme.


-    Le titre est à comprendre au début de l'énigme.
-    Cela tombe bien puisque la clé de l'énigme précédente va nous aider à comprendre le titre en nous indiquant l'origine et le sens de cette locution latine.
-    Dès lors, la compréhension du titre nous donnera une idée sur la façon de décrypter l'énigme.

Confirmé par :
Q - Pourrait-on trouver la 500 sans faire appel à ut queant laxis ?
R - Le titre aide à comprendre la méthode de décryptage. Pourrait-on se passer du titre ? Je ne sais pas, cela dépend de l'astuce de chacun !

Le titre va nous aider à comprendre la méthode de décryptage.


Q - Les transcriptions de ut queant laxis diffèrent selon les sources. Cela n'a-t-il aucune espèce d'importance ?
R - Je ne connais qu'une seule transcription de cette phrase. Vous m'étonnez ! De toutes façons, il n'y en a forcement qu'une seule de bonne... Ce n'est pas vraiment la transcription de cette phrase qui est importante, plutôt sa signification sous-jacente...

Q - Ut queant laxis. Cette suite a plusieurs transcriptions. Aucune importance ?
R - Aucune importance. C'est ce qui est sous-jacent qui est important...


La clé de l’énigme précédente va nous être utile à nouveau puisque nous pouvons, grâce à elle, en saisir le sens sous-jacent.

Le sens sous-jacent nous indique qu’elle est le début d'un hymne dont est issu le nom aux notes employées dans la notation musicale actuelle.



Q - Est-ce que le titre de la 500 peut aider à résoudre l'énigme ?
R - À vous de le découvrir.
Peut-être que ce titre fait-il bien plus que ça ?...

Le titre fait-il bien plus que de nous permettre de débuter la résolution de l'énigme ?

Que pourrait nous apporter supplémentairement cette locution latine ?

On remarque qu'une anagramme de UT QUEANT LAXIS peut être TU AS L'AXE QUINT.

Bien. Mais quelle signification donner à cela ?

Décortiquons l'anagramme.

TU AS : signifie que je suis en possession de quelque chose, donc une chose déjà rencontrée, déjà trouvée.

L'AXE : dans le cadre de notre chasse, je pars du principe qu'un axe est une ligne ; et à ce stade de la chasse, je dispose de trois axes (qui sont encore non tracés sur la carte de Bibendum) :

-    L'axe trouvé en 780 qui pourrait être représenté par une direction nord-sud et passant par Bourges.
-    L'axe trouvé en 470 et qui pourrait être représenté par la flèche qui à partir de Roncevaux vise Bourges.
-    L'axe trouvé en 600 et qui pourrait être représenté par la ligne passant par Forbach et Angers.

QUINT : deux possibilités : fait allusion à Charles Quint ou bien au Pays Quint.

Après quelques recherches, il s'avère qu'aucun de nos trois axes n'a de quelconque rapport avec Charles Quint.

Par contre, l'un d'eux est potentiellement associable avec le Pays Quint.


Qu'est-ce que le Pays Quint ?
                    
La zone appelée Pays Quint est une particularité et un vestige de l’ancien royaume de Navarre, une enclave basque neutre entre la France et l’Espagne qui forme un territoire indivis. C’est dans ce contexte que se créèrent les villages de Banca, Les Aldudes et Urepel au cours du 17ème siècle. Mais cette implantation a suscité de nombreux conflits jusqu’à la signature du Traité de Bayonne (qui est une série d'accords entre l'Espagne et la France destinés à clarifier 
les dispositions parfois imprécises du Traité des Pyrénées) en 1856.
Depuis, les habitants de la Vallée de Baigorri ont la jouissance exclusive des pacages en Pays Quint (ou Kintoa). La France verse annuellement une certaine somme à titre d’indemnisation aux vallées du Baztan et d’Erro (en Espagne). Vers la fin mai, à Urepel, on marque les troupeaux de vaches de Baigorri du sigle V.E (Vallée d’Erro) au fer rouge. Après le marquage, les troupeaux vont en transhumance vers ce territoire indivis. 

Autre particularité de Kintoa, ce sont des familles qui sont rattachées à la commune d’Urepel qui y habitent et bénéficient d’un statut spécial : elles paient leur impôts à l’Espagne, leurs enfants vont à l’école d’Urepel et les parents perçoivent les allocations familiales en France ! Aujourd’hui, le canton de Baigorri est composé de onze villages : St Etienne de Baigorry, Banca, Les Aldudes, Urepel, Bidarray, Ossès, St Martin d’Arrossa, Irouléguy, Ascarat, Anhaux et Lasse. Enclave naturelle dans la frontière espagnole, la vallée de Baigorri a su préserver son caractère pastoral et le meilleur de ses traditions. Chacun de ces villages a une histoire à raconter et une richesse à dévoiler.


Voici une carte afin de visualiser cette petite région.

Il est aisé de repérer et de pointer Roncevaux sur cette carte en prenant comme point de référence Orhy qui correspond au Pic d'Orhy sur la carte Michelin 989 : on s'aperçoit alors que Ronceveaux est en Pays Quint.







En conclusion, l'interprétation finale de l'anagramme TU AS L'AXE QUINT pourrait donc être la suivante : "arrivé ici, rappelles-toi que tu disposes d'un axe dont une des caractéristiques est d'avoir son origine en Pays Quint".

Bien.

Mais quel est l'intêrêt d'attirer notre attention sur l'un des trois axes que nous possédons ?

La réponse à cette question se trouve ci-dessous. (Voir ici.)



Ø    Texte.


    Ø    A 2424-42-424-44-224-24-42-24, (...)

D'emblée, nous tombons sur un élement codé.

L'intuition est alors immédiate. L'association d'idée qui nous est permise de réaliser grpace à l'élément graphique (le morse) nous conduit à "essayer" tout de suite le code morse.


Remarque à propos de la représentation du morse sur le visuel : il a parfois été remis en question le fait de savoir si l'animal représentait un morse ou pas. Je crois que l'on ne peut guère avoir de doute là-dessus.

La ressemblance avec certaines autres illustrations de cet animal ne laisse la place à aucun doute possible.










Une fois le caractère réel du morse dessiné sur le visuel irréfutablement établi, procédons au décodage.

Voilà la table de conversion utilisée :




Mais au moment de procéder, une question se pose : des chiffres 2 et 4, lequel représente le point et lequel le trait ?



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Dans le code morse, deux types d'impulsions sont utilisés. Les impulsions courtes (notées « . », point) qui correspondent à une impulsion électrique de 1/4 de seconde et les longues (notées « - », trait) à une impulsion de 3/4 de seconde.



C'est donc le temps de l'impulsion, sa durée, qui est donc à la base du principe du code morse.


Or il se trouve qu'en musique, les chiffres 2 et 4 ont aussi des significations "temporelles" :

    -    Le chiffre 2 représente une blanche et vaut 2 temps.
    -    Le chiffre 4 représente une noire et vaut 1 temps.

Nous avons donc là un rapport de simple à double, rapport qui s'incarne aussi bien sur le plan de la forme (les chiffres 2 & 4) que sur le plan de du fond (1 temps & 2 temps).

Par association logique, nous pouvons donc considérer le chiffre 4 comme une impulsion "courte" (noté « . », point) puisqu'il vaut 1 temps et le chiffre 2 comme une impulsion "longue" (noté « - », trait) puisqu'il vaut 2 temps.

Cette approche est séduisante puisqu'elle est "amenée" naturellement par le contexte dans lequel nous plonge la compréhension du titre, à savoir la théorie des notes de musique.



MAIS :

Dans le cadre de cette résolution, Max aurait très bien pu aussi utiliser d'autres chiffres (4 et 8 par exemple), chiffres qui auraient pu tout aussi bien respecter ce rapport de simple à double.



Mais quoi qu'il en soit et dans l'immédiat, comment répondre à la question : pourquoi des 2 & 4 et non pas d'autres chiffres ?

Je pense que Max à utilisé des 2 & 4 afin de nous laisser la possibilité de trouver une petite astuce pouvant faire office d'élément confirmant le fait que nous soyons sur la bonne piste en associant le 2 avec le trait et le 4 avec le point.


Voici l'astuce :

2424  42  424  44  224  24  42  24

Si l'on "masque" les chiffres en ne laissant visible que leur partie basse, voilà ce que nous obtenons :



Cela nous confirme bien le fait que nous sommes sur la bonne piste avec notre association 2/trait et 4/point.



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Nous en sommes donc au moment où nous venons d'obtenir série composée de groupes de points et de traits, groupes séparés par des tirets.

Q - Les tirets de 2424-42... Ne sont pas des tirets de soustraction : a) depuis le premier abord du jeu jusqu'à la découverte de la cache ? b) autre ?
R - Il ne s'agit pas du signe "moins" mais de simples séparations. Je crois que c'est l'une des toutes premières choses dites en 93. Ces tirets ne signifient rien d'autre, pendant toute la durée du jeu.



Si l'on applique ensuite le code morse à cette série de points et de traits, nous obtenons le mot CARIGNAN.

Comme Max a dit que 4242… est bien un lieu et [qu']il figure sur la carte, nous nous empressons de vérifier que Carignan répond bien à ces critères.

Après de brèves recherches, il s'avère qu'une commune répondant au nom de Carignan existe. Il s'agit d'une commune située dans le départment des Ardennes. Une de ses particularités est qu'elle ne fut pas de tout temps française : en effet, elle fit partie de l'archevêché de Trèves puis des Pays-Bas autrichiens et fut enfin cédée à la France lors du Traité des Pyrénées.

Il est curieux de noter que l'on retrouve ici notre Traité des Pyrénées (en tant que l'élément causal du Traité de Bayonne) dont il avait aussi été question à Roncevaux au départ de notre axe (voir ici) ; ou dit autrement, "d'un traité à un autre, par notre axe" ou encore, "comment représenter une continuité temporelle avec un axe géographique". Bref, quoi qu'il en soit, il existe un liant entre ces deux villes ; et le plus important, c'est que nous avons été amenés à découvrir ce liant ! (Lors de l'étude de l'anagramme du titre, TU AS L'AXE QUINT).


Note : il existe une autre commune, dans le département de la Gironde, dont l'appelation est Carignan-de-Bordeaux. On peut l'exclure de nos solutions car son nom ne correspond pas parfaitement au résultat du décodage ("de-Bordeaux" est en trop) et elle ne figure pas sur LA carte (étant entendu que l'on parle bien de la première carte préconisée).


    Ø    (...) emprunte l'orthogonale (...)


Emprunter signifie ici suivre (ex. emprunte la route apres le vieux moulin).

Pour ma part, je me contenterai simplement de considérer que l'orthogonale représente une droite perpendiculaire. (En effet, il ne m'intéresse nullement de rentrer dans des débats et polémiques à propos de certaines définitions de ce substantif qui établissent sa validité uniquement dans des circonstances géométriques particulières ; ceci est un débat que je laisse volontiers aux spécialistes et aux initiés).


Il m'est donc demandé de suivre une droite perpendiculaire à (partir) Carignan.

Bien.

Mais perpendiculaire à quel axe, à quelle droite ?

Mais c'est bien sûr !

C'est maintenant que l'anagramme du titre prend tout son sens !

Il y a fort à parier que c'est à partir de cet axe (l'axe qui part de Roncevaux en pays Quint) que l'on aura à "emprunter l'orthogonale".


    Ø    (...) pour trouver la Spirale à quatre centres, (...)


Ce "parcours-construction" devrait donc nous permettre de trouver une spirale à quatre centres.


    Ø    (...) 560.606 mesures, c'est loin.


Max nous indique la distance de ce parcours : 560606 mesures.

560606 x 0,33 = 184999,98

On arrondit puis on convertit ce résultat en kilomètres.

185 km, c'est loin sur le terrain...


    Ø    Mais par le Méga, c'est un million de fois moins.

Ut queant laxis nous aiguille sur l'idée de l'acrostiche qui est une forme littéraire dans laquelle les mots du début de chaque vers ou bien les lettres du début de chaque mot forment un mot ou bien une phrase.

En étudiant le texte sous cet éclairage, ce dernier vers attire notre attention.

Mais par le ga, c'est un million de fois moins.

Nous trouvons là une allitération en M avec en prime, un respect de l'ordre alphabétique en ce qui concerne les voyelles associées : MA, ME, MI, MO.

Il manque MU.


Remarquons que cette scansion est encore appuyée par le fait qu'entre 
Ma et  dans la phrase ci-dessus, les lettres "restantes" sont is par le, lettres qui composent le mot spirale.


Revenons à notre Mu manquant.

Mu (capitale Μ, minuscule μ), en grec μῦ, est la douzième lettre de l’alphabet grec. Dans le système numérique grec, mu vaut 40.


La découverte de cette lettre grecque est encore fort bien relayée par le fait que nous pouvons discerner un rébus dans le visuel avec la juxtaposition de ses principaux éléments : 
le morse (M), la clé de sol (G), la règle (R), l'équerre (E) et le compas (C) : MGREC.

Nous obtenons bel et bien et au bout du compte notre M GREC.

Ce faisant, nous venons de révéler notre Mu manquant !


Interprétation

Mu est utilisée dans le domaine des unités de longueur et représente 10-6 (un millionnième), ce qui correspond fort bien au contexte de l'énigme puisque nous pouvons dès lors associer ce millionnième à l'échelle de la carte sur laquelle reporter la distance que nous avons décryptée afin que cette dernière puisse être effectivement un million de fois moins [loin].

Nous obtenons donc ici et par ce biais la confirmation de l'échelle de la carte à utiliser et ipso facto le fait que l'on puisse l'utiliser à partir de cette énigme.

En effet, 185 km, sur une carte au 1:100 000 ème, c'est... euh... un million de fois moins (loin).

185 / 1000 000 = 0,000185

Au bout du compte, 18,5 cm est donc une distance 1 000 000 de fois plus courte.

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Cette distance à l'air d'être correcte dans la mesure où nous la "retrouvons" en tant que dimensions des instruments de géométrie (règle, équerre, compas) figurant sur le visuel. (Voir ici.)

Cela signifie donc que nous aurons à reporter sur la carte une longueur (18,5 cm) que nous "retrouvons" telle quelle sur le visuel (la longueur visible de la règle). De cette manière, nous pouvons établir un lien entre notre macroniveau et la règle de ce visuel.

Nous consignerons cette idée dans la rubrique Dans notre besace.


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Appliquons tout cela sur notre carte.


Etape 1


Nous avons notre axe "QUINT" : il part de Roncevaux (Orreaga sur notre carte).


Etape 2

Notre axe atteint Carignan. Notons que ce faisant, il traverse légèrement le pâté jaune représentant la ville Bourges sur la carte ; tout s'enchaîne avec le titre de la 470 puisque le coeur de la France est sur la ligne de visée.

Arrêtons-nous un instant et remarquons simplement que cet axe croise l'Aube (la rivière) qui est une de nos hypothèses concernant la lumière.

Je ne sais s'il est de bon ton de relever ou non ce détail, mais ce croisement se fait sur la carte du "gonflé" pile-poil au centre de la dénomination imprimée Aube.



L'axe Roncevaux-Carignan croise l'Aube.


Remarquons encore que cet endroit est aussi le lieu du croisement approximatif avec l'axe Forbach-Angers.


L'axe Roncevaux-Carignan et l'axe Forbach-Angers se croisent au niveau approximatif de l'Aube.


Ces intersections qui "pointent" en quelque sorte l'Aube sont-elles des éléments confirmant de l'Aube en tant que lumière ?

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Puis l'axe fini par atteindre Carignan.

Et là, surconfirmation !

Voilà le blason de la commune de Carignan.



L'enchaînement avec le titre de l'énigme 470 est absolu puisque depuis Roncevaux, on visait aussi le "coeur" (l'emblème de Carignan) mais sans le savoir.


Etape 3

Nous traçons une perpendiculaire à notre axe. Le point de croisement (appelé le pied de l'orthogonale en géométrie) est à Carignan.


Etape 4

Nous comptons 185 kilomètres sur la perpendiculaire de part et d'autre de Carignan.

Nous arrivons d'un côté vers la ville de Lille, dans le département du Nord.

Nous arrivons de l'autre côté vers le village de Dabo
, dans le département de la Moselle.


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Reprenons alors nos recherches.


Du côté de Lille, nous avons la commune de Villeneuve-d'Ascq.
La particularité de cette bourgade par rapport à ce qui nous occupe est que la seconde partie de son nom contient, dans le désordre, les lettres de l'abréviation que l'on peut attribuer à l'expression spirale à quatre centres (saqc).
On retouve donc ici, contenus toute entiers dans cette abréviation, notre spirale ET ses quatre centres.
Par contre, tant d'un point de vue historique que culturel, naturel, patrimonial ou architectural, rien ne nous met sur la voie d'un embryon de spirale.

Du coté de Dabo, nous avons la commune de Dabo et son rocher.
La particularité de cette bourgade est de posséder un rocher autour duquel la route qui mène à son sommet s'enroule et prend la forme d'une spirale.









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Nous allons nous attacher dès lors à déterminer si cette route départementale peut répondre à l'appelation d'une spirale ayant pour caractéristique quatre centres.

Pour ce faire, très pragmatiquement, nous superposons une authentique spirale à quatre centres avec la route telle que nous pouvons la voir sur une carte IGN.


Voilà le résultat.




En tenant compte du complément d'information donné par Max à propos du fait que cette spirale pouvait éventuellement tolérer une lègère imperfection si elle devait être trouvée "physiquement"...

Q - La spirale est-t-elle parfaite ? Ou ressemblante ?
R - Si vous deviez la tracer, elle serait parfaite, je suppose. Si vous deviez la trouver physiquement, elle le serait sans doute moins, car rien, dans la nature, n'a de forme géométrique parfaite !


... alors pas de doute, cette portion de route constitue une vraie spirale à quatre centres.

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Arrêtons-nous un instant à ce stade de la chasse.

Sortons-nous un coca glacé du frigo, allumons-nous une chesterfield, détendons-nous le neurone, réfléchissons un instant à propos de nos solutions actuelles et de leur enchaînement et posons-nous l'inévitable question :

sommes-nous sur une fausse piste ?

Pour essayer de répondre à cette question, nous allons essayer de répondre à une question de substitution : à partir de l'enchaînement actuel de nos solutions, pourrions-nous être arrivé sur un autre point d'un autre axe à partir duquel une droite perpendiculaire nous amènerait de part et d'autre et selon une distance définie, sur DEUX POINTS qui chacun pourraient être susceptibles de correspondre à une notion de spirale à quatre centres ?

Je ne crois pas.

--

Reprenons le cours de notre réflexion.

Comment trancher entre ces deux spirales ?

Étudions quelques madits.


Max a dit :
Que la spirale ait une définition de nature géométrique, c'est sûr.
Assimiler la spirale à quatre centres (sàqc) à la commune de Villeneuve-d’Ascq ne fait en rien de cette dernière une spirale ayant une définition de nature géométrique.

Max a dit :
Quant à sa précision, cela dépend bien sûr du type de spirale : à tracer (dans ce cas, cette précision est totale) ; ou à trouver (dans ce cas, elle ne peut prétendre à la même précision).
Max a l’air d’entendre que s’il nous appartenait de trouver la spirale, alors celle-ci ne pourrait prétendre à une quelconque notion de précision (sous-entendu, une précision graphique).
Or, avec Villeneuve-d’Ascq en tant que spirale, rien de graphique.

Quoi qu’il en soit, l’aspect « graphique » de la spirale est toujours sous- entendu, qu’elle soit à trouver ou à tracer !
Q - La spirale est-t-elle parfaite ? Ou ressemblante ?
R - Si vous deviez la tracer, elle serait parfaite, je suppose. Si vous deviez la trouver physiquement, elle le serait sans doute moins, car rien dans la nature, n'a de forme géométrique parfaite !

Q - La spirale à quatre centres est-elle géométriquement parlant une véritable spirale à quatre centres avec tout ce que cela implique de précision dans sa construction ?
R - Si vous deviez la tracer, elle serait "parfaite". Si vous deviez la trouver dans la nature, elle serait bien sûr moins précise.

Q - Une fois que l'on a trouvé (ou tracé) cette spirale à quatre centres et qu’on la sous les yeux, ressemble-t-elle effectivement à une spirale à quatre centres ? Je m’explique : si la spirale à quatre centres est un lieu obtenu par exemple à partir d’une astuce, ce lieux est-il en rapport avec une vraie spirale à quatre centres ?
R - J’ai déjà dit que si vous deviez la tracer, elle serait sans nul doute parfaite. Si vous deviez la trouver dans la nature, elle serait peut-être moins parfaite. Je ne peux vraiment rien dire de plus.

Q - La spirale doit-elle être parfaite ou peut-elle être approximative ?
R - Si elle était à tracer, elle serait bien sûr parfaite. Si elle était à découvrir physiquement, elle ne le serait sans doute pas. J'ai déjà donne cette réponse des dizaines de fois.


Pour enfoncer le clou, voici
le madit qui entérine définitivement (!) l'idée que la spirale intègre nécessairement un aspect graphique :

Q - La spirale à quatre centres décrit-elle au moins un tour complet ?
R - Oui.


--

La spirale de 
Villeneuve-d'Ascq n'intègre aucune composante d'ordre graphique et surtout ne décrit pas au moins un tour complet. Elle n'est spirale que grâce à une astuce d'ordre textuel.

Nous l'éliminons donc pour cette raison.

--

Que faire avec cette spirale ?

Q - Une énigme suivant la 500 nous indique- t-elle si on a fait le bon choix concernant la spirale ?
R - Je vous confirme que d'une certaine façon, la spirale sera confirmée par la suite (sans dire quand).

La spirale sera confirmée plus tard, d'une certaine façon. (On peut supposer que si Max dit "d'une certaine façon", c'est que l'on ne retrouvera pas la spirale telle que nous l'avons rencontrée ici.)

Q - La spirale confirme-t-elle plusieurs hypothèses ? Les vérifie-t-elle ? Cette question est posée sans tabou.
R - Elle fait plus que confirmer... Mais c'est tout ce que je peux lâcher. La question est peut-être sans tabou, mais la réponse, elle, est bourrée de tabous !

La spirale fait plus que confirmer. Ferait-elle carrément découvrir quelque chose ?

Q - Est-il absolument indispensable de localiser ou tracer la spirale pour tirer la moelle intéressante de cette énigme ? En d'autres termes, la spirale ne sert-elle pas uniquement de confirmation à notre déduction ?
R - La spirale est un élément crucial de cette énigme. Évidemment, elle peut aussi bien servir de confirmation que de révélateur. Tout dépend de la manière dont ont réfléchit. Je sais que cette réponse est un peu alambiquée, mais je me comprends !...

Max a l'air de valider ici notre intuition exposée ci-dessus (la spirale fait plus que confirmer, elle révèle !).


Que pourrait révéler cette spirale ?

Remémorons-nous les éléments à propos desquels nous sommes toujours dans l'incertitude ou en attente d'un complément d'informations :

- La lumière (470).
- Un navire noir perché (600).
- Une clé de FA (600).


En étudiant d'un peu plus près ce qui fait la particularité de Dabo, Immédiatement, une chose nous saute aux yeux :
son rocher !

Le rocher de Dabo a une hauteur de 30 mètres, 78 marches, dont certaines sont taillées dans le roc, vous permettent d'accéder à la plate-forme longue de 80 mètres et large de 30. Un des panoramas les plus grandioses des Hautes Vosges Gréseuses.

Comme un joyau dans son écrin de verdure, le Rocher de Dabo domine les alentours de ses 630 mètres. 78 marches taillées dans le roc permettent d'accéder à la chapelle dédiée au pape Léon IX, ainsi qu'à la plate-forme haute de 30 mètres. Un des panoramas les plus grandioses des Hautes Vosges Gréseuses. Il a été formé il y a 200 millions d'années, pendant l'ère du Trias. Son poudingue à galets de quartz et de quartzite et son ciment de grès rouge caractérisent le Buntsandstein moyen. Il est au centre du Massif des Vosges qui s'étend de la Franche-Comté jusqu'à la frontière allemande où il est prolongé par le Palatinat. Il fait partie du bassin hydrologique du Rhin. Comme un phare sur une île, la tour fait face à un océan de forêts profondes.

Le fameux rocher de Dabo (ou Dagsbourg) culmine à 664 mètres, centre de culte celtique, consacré par les gallo-romains à l’adoration de Belen (ou Bélénos ou encore Belenus, le dieu de la lumière, assimilé par les Romains à Apollon), dieu du jour et de l’amour, le rocher de Dabo, autel, plate-forme, observatoire, nid d’aigle… supporta tour à tour un temple dédié à Mercure, un pavillon de chasse du roi Dagobert, un château féodal construit à la fin du Xe siècle, puis une humble chapelle en hommage à Saint-Léon IX finalement remplacée en 1890 par le sanctuaire actuel, dans le style du XIe siècle avec une tour de 20 m servant de belvédère. Dans la tour de la chapelle est encastrée la statue du pape Léon IX. A gauche du portail percé sous la tour et permettant d’entrer dans la chapelle, une petite porte s’ouvre sur l’escalier (92 marches). Du haut de la tour, il est possible de repérer les principaux sommets des Vosges gréseuses : Schneeberg, Grossmann, Donon… La vue est curieuse sur le village de Dabo qui présente la forme d’un X.

Dabo, vaisseau fantôme sorti de la nuit des temps, naviguant à l'aurore sur une mer bleutée de sapins, semble échoué quand le soleil est au zénith sur un rocher émergeant à marée basse. Il attire le regard et rappelle étrangement l'arche de Noé bloquée sur le Mont Ararat. La peuplade gallo-romaine y avait édifié un temple à Mercure.


Ce dernier paragraphe attire notre attention dans la mesure où l'un des trois éléments à propos desquels nous sommes en recherche d'informations, est un navire noir et perché.

Plutôt que de présenter ici les moult témoignages attestant de la frappante ressemblance entre l'ensemble rocher-chapelle et un navire, je préfère exposer quelques clichés on ne peut plus évocateurs.

Je vous laisse admirer et juger.













Un très joli navire !

De plus il est
indéniablement perché puisqu'il culmine à une hauteur de 650 mètres environ (les sources diffèrent légèrement à ce propos).

Et noir !

À propos de son aspect obscur, on pourrait me rétorquer que c'est en quelque sorte évident puisque je ne présente que des photographies dont le cliché a été pris de nuit, au crépuscule ou bien à contre-jour.

Mais ne serait-ce pas là l'astuce ? Ce navire est noir uniquement QUAND il est navire, c'est-à-dire uniquement lorsque l'ensemble rocher-chapelle qui compose sa silhouette nous est présenté dans l'obscurité, ce qui rend alors cette évocation métaphorique nautique possible. En plein jour, ce n'est qu'un rocher surmonté d'une chapelle.

De ce fait, lorsqu'il n'est pas "noir" (c'est-à-dire lorsqu'il n'est pas enveloppé par la capacité mystificatrice et poétisante des ombres ou de la nuit), ce n'est plus le "navire noir perché", c'est simplement le rocher de Dabo.

À la lumière du jour, le navire noir perché redevient le rocher de Dabo.


Max atteint là des sommets au niveau stéganographique : en effet, il dissimule son NNP grâce à la lumière du jour ! Bigre ! C'est une prousesse réellement vertigineuse ! Et c'est la licence poétique contenue dans l'expression navire noir perché qui, une fois comprise et appropriée, le révèle à nos yeux.

Nous sommes ici au coeur même de la notion d'ombre et de lumière !


Pour en revenir à notre spirale, en conclusion, nous pouvons donc affirmer qu'elle a pour but de nous révéler le navire noir perché.



Ø    Questions.


    Ø    La question du "A" de "A RONCEVAUX".

À ce stade, ce "A" peut être considéré comme un élément confirmant la validité de notre cheminement.

-    A Roncevaux.
-    Bourges.
-    Carignan.
-    Dabo.


    Ø    Si la nef est bien le navire noir perché, alors qu'en est-il de cette fameuse clé qui se cache dessus ?

Une clé se cache bien sur le navire noir perché.
Cependant, je ne souhaite pas la divulguer pour le moment. Ainsi, cette clé constitue le premier élément de ma chasse à ne pas être rendu public.


    Ø    Remarque à propos des lettres grecques.

En plus de Mu, il s'avère que l'on a déjà croisé plusieurs lettres grecques, avant d'arriver à ce stade de résolution de la chasse.

Je les reprends ici :

- En 530.
Alpha, (capitale Α, minuscule α), en grec ἄλφα, est la première lettre de l’alphabet grec. Dans la numération grecque, alpha vaut 1.

- En 780.
Comme nous nous sommes intéressé à la circonférence de la boussole, nous avons rencontré Pi.
Pi, (capitale Π, minuscule π ou ϖ), en grec πῖ, est la seizième lettre de l’alphabet grec. Dans la numération grecque, pi vaut 80.

- En 470.
Nu, (capitale Ν, minuscule ν), en grec νῦ, est la treizième lettre de l’alphabet grec. En numération grecque nu vaut 50.

- Ici.
Mu, (capitale M, minuscule µ), en grec μῦ, est la douzième lettre de l’alphabet grec. En numération grecque nu vaut 40.


Fausse piste ? Utilité ultérieure ?