Résolution de l'énigme 520




Ø    Contexte.


- Nous sommes toujours sur la 989.
- L’énigme 650 doit nous « servir » au cours de la résolution puisque Max dit dans sa synthèse du Fig-Mag que nous devons « avoir trouvé la solution de l’énigme précédente pour décrypter celle-ci ».



Ø    Titre.


« La terre s’ouvre. »


Hum.
Ça commence fort !
Bon pas de panique.
Nous allons essayer de procéder par tâtonnements.

Mais tâchons de « tâtonner » méthodiquement.


Dans un premier temps, essayons de rassembler les entités « terre » que nous aurions déjà rencontrées.

Hum…
Y a pas grand chose…

Ha si !
Nous en avons une…
En 420 : la planète Terre ; elle « vaut » 365 et elle est même représentée sur le visuel par le biais d’un symbole.




Peut-elle s’ouvrir ?
Bof, difficilement.
Ne la condamnons pas pour autant d’emblée. Cette « terre » a au moins le mérite d’être la seule qui se présente à nous.
Conservons-là donc pour le moment.



Dans un second temps, essayons de rassembler les entités qui pourraient « s’ouvrir » que nous aurions déjà rencontrées.

Nous avons l’Ouverture.
Peut-elle s’ouvrir ?

Bof.
En effet, nous aurions plutôt tendance à dire que l’Ouverture « ouvre » (« Ouvre le jeu » par exemple (dans le sens « débute le jeu ») ou bien « ouvre sur la lumière » (dans le sens « donne, débouche sur la lumière » - comme dans « une fenêtre donne sur la cour ») plutôt qu’elle ne « s’ouvre ».

Bref, rien de bien convaincant.


Dans un troisième tempsessayons de rassembler les entités « terre qui s’ouvre » que nous aurions déjà rencontrées.

Diantre !
Nous en avons une ici :



La Brèche de Roland, quelle belle "terre qui s’ouvre" !
Enfin, devrait-on plutôt dire "qui s'est ouverte" car son « ouverture » n’est plus guère d’actualité.
Essayons de voir où si nous pouvons tirer le fil de cette ébauche de piste.
Revenons sur les circonstances de l’ouverture de cette brèche.
Lors de cette fameuse bataille, Roland, voulant briser son épée, en asséna un coup violent dans la roche.
Stop !!!
Arrêtons-nous à cet instant précis !
Le visuel de la 470 !
Mais c’est bien sûr ! C’est Durandal au moment où la lame s’enfonce dans la roche !




Le présent du titre est alors expliqué puisque nous opérons à un moment du décryptage un retour au visuel de l'énigme 470 qui est une "photographie" de cet instant.


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Arrêtons-nous un moment afin d'ouvrir une parenthèse.


Q - Le titre de la 520 est au présent, mais pourrait-il faire allusion à un évènement passé ?

R - Je le préfère au présent !


Étudions de près ce madit.
Notons que Max ne répond pas à la question qui est "le titre pourrait-il faire allusion à un événement passé".
Il se contente de dire qu'il préfère ce titre au présent.
Car comment aurait-il pu faire pour répondre et ne pas nous donner la réponse ?



En effet, quelles possibilités a Max de répondre à cette question (dans le cadre où l'hypothèse que nous sommes en train de développer est valide) ?

- S'il répond « non », il ment.
- S’il répond « oui », il valide carrément la solution.
- S’il répond qu’« il ne peut pas répondre », il valide aussi la solution.
- Donc botte en touche et ne répond pas à la véritable question posée.

Acceptons alors l'idée que le titre « la terre s’ouvre » fasse allusion à un événement du passé MAIS AUSSI ET SIMULTANEMENT à une représentation présente de cet événement (c'est-à-dire l'utilisation présente du visuel de l'énigme 470).

Dès lors, la terre « s’ouvre » bien « au présent » puisque nous rencontrons la représentation visuelle de ce moment.

Mais en réalité, la principale raison du temps employé, tient au fait que ce titre doit être écrit au présent afin de satisfaire aux nécessitées du décryptage des anagrammes suivantes, comme nous allons le voir maintenant.



Ø    Les anagrammes possibles avec « La terre s’ouvre ».

Revenons sur les anagrammes du titre (voir ici). En effet, sous l’éclairage de ce début de piste, plusieurs d’entre elles prennent un relief tout particulier.


    Ø    Première anagramme.

« La terre s’ouvre » donne « Trouve la serre ».

Serre. Géologie.
Ligne de crête ou sommet de forme allongée.

On répond parfaitement à cette anagramme puisque l'on a trouvé la ligne de crète ; en l'espèce, la Brèche de Roland constitue en elle-même une formidable ligne de crête en même temps qu'un magnifique sommet allongé.



Notons que la validité de cet élément (la ligne de crête) peut encore être renforcée par le visuel de l'énigme qui nous donne à voir une ligne de crête.



D'ailleurs, en superposant les visuels 470 et 520, nous constatons que l'épée prend bien place dans la brèche de la ligne de crête. De plus, les montagnes pointues (que nous avions assimilées aux Pyrénées) en arrière-plan s'inscrivent parfaitement dans le décor de ce "nouveau" visuel ainsi constitué.




Par contre comment assimiler le rocher à la terre ?

Mais c’est bien sûr !

Fort de notre principe de superpositionnement des visuels, le symbole de la terre trouvé précédemment est à associer au rocher.

En superposant les visuels des énigmes 420 (dans lequel on trouve le symbole de la Terre) et 470 (dans lequel on trouve le rocher), on voit bien que le symbole se positionne sur le rocher, comme s’il étiquetait le rocher de sa signification.




    Ø    Deuxième anagramme.

« La terre s’ouvre » donne « La trouée vers R ».

Bingo !
La trouée en question est la Brèche de Roland et elle se situe bien vers Roncevaux.
Cette anagramme fait office d'élément confirmant le fait qu'il y a bien un lien à établir avec l'énigme 470.


    Ø    Troisième anagramme.

« La terre s’ouvre » donne « Retour vers le A ».

Quel est le principal « A » que nous avons rencontré ?

Bingo ! Celui de « A RONCEVAUX » !

Cette anagramme nous surconfirme ainsi la relation à établir avec l’énigme 470 pour laquelle la solution est « A RONCEVAUX ».

La présence de ce fameux A si mystérieux (que l’on avait déjà utilisé « faiblement » pour confirmer notre « ligne de progression » A RONCEVAUX, BOURGES, CARIGNAN, DABO) prend ici tout son sens.


    Ø    Quatrième anagramme.

Notons que les deux anagrammes précédentes distinguent et mettent en avant deux lettres : R et A.

Cela nous ramène à Ra, ce fameux Ra sur lequel nous nous étions interrogé ici !

Il est très très très curieux alors de noter qu’une dernière anagramme de « la terre s’ouvre » peut venir se caler ici :

« La terre s’ouvre » donne « RA est le verrou ».

« RA est le verrou » que l'on interpète dans le sens : les lettre r et a permettent de comprendre qu'il faut utiliser les anagrammes mettant en avant ces lettres !
 
La boucle est alors en quelque sorte bouclée.

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En conclusion, le titre nous conduit à la Brèche de Roland et par association, à l’utilisation de la superposition de plusieurs visuels qui nous conduisent former un cadre graphique cohérent à l'explicitation du titre.

On est alors en droit de se demander si le principe de fonctionnement de cette énigme n’est pas celui énoncé ci-dessus : la superposition d’éléments issus de différents visuels.

Dans tous les cas, si tel était le principe de résolution de cette énigme, il répondrait parfaitement aux exigences d'un de nos pré-requis (le quatrième verrou) qui fait état de la nécessité d'un retour sur certaines énigmes. (Voir ici.)



Ø    Texte.


Ø    Entre eux, (…)

« Eux » ?

Diable ! Qui sont ces « eux » ?
Quels sont ces mystérieuses entités qui se cachent sous cette dénomination ?
Au premier abord, ne dissimulons pas le fait que nos sentinelles sont vraiment très proches de pouvoir correspondre à ces "eux".
Mais un élément nous empêche d’assimiler les "eux" avec les sentinelles.
En effet, Max nous dit que nous avons rencontré les « eux » précédemment et il ajoute « sous une certaine forme ».
Or, lorsque nous avons rencontré nos sentinelles dans l’énigme 650, c’était sous la forme de sentinelles si je puis-dire. Donc, nous ne pouvons pas, afin de définir nos « eux », « réemployer » nos sentinelles sous la forme qu’elles avaient lorsque nous les avons rencontrées. CQFD.
Poursuivons.

Indice n°1
Entre eux, il n’y aurait que deux intervalles s’ils étaient alignés.
SIGNIFIE
Entre eux, il n’y a pas deux intervalles car ils ne sont pas alignés.

Indice n°2
Les « eux » sont du genre masculin.

Indice n°3
Ils ne sont pas alignés.

Indice n°4
Mais s’ils l’avaient été, il n’y aurait eu que deux intervalles entre eux.


Cherchons alors une entité cohérente et multiple que nous aurions rencontrée au cours de la chasse et dont les éléments constitutifs soient alignés (ou qui aient pu l’être) et entre lesquels il y ait deux intervalles.

Bingo !
Dans le visuel de l’énigme 500, nous avons trois instruments de géométrie : une règle, une équerre et un compas.

Nous les rencontrons bien simultanément avant l’énigme 520.
Ils sont bien de genre masculin (instruments de géométrie).
Ils sont bien alignés (sur une seule et même ligne).
Il y a bien deux intervalles physiques (espaces entre) entre eux.





Note : tout comme avec la résolution du titre de l'énigme, il est surprenant de retomber à nouveau sur l’idée de la réutilisation des visuels ; notre pré-requis qui postulait le retour sur certaines énigmes s'en trouve encore conforté.


NEANMOINS, ces trois instruments ne peuvent pas être pour autant les « eux » de la 520 !

Pourquoi ?

Tout d'abord, simplement à cause du fait qu'ils ne sont pas tangibles (ce ne sont que des illustrations, des dessins d’une toile de peinture) ; or, dans la synthèse du Fig-Mag, Max nous dit que "ce que représente le pronom personnel « eux » a déjà été rencontré dans l’une des énigmes précédentes, et il s’agit de quelque chose de tangible".

Puis ensuite, pour la raison principale qui est que nos véritables « eux » ne sont pas alignés et ne comptent donc pas deux intervalles entre eux.

Néanmoins, cette découverte (les instruments de géométrie du visuel de l'énigme 500) nous amène en droite ligne vers les véritables « eux ».

Les véritables « eux » sont les formes de nos sentinelles : deux triangles et un parallélogramme, comme l’équerre, le compas et la règle.

Max a dit :
Les « eux » ne sont pas "nommés" à proprement parler dans le jeu, mais leur identité découle de vos décryptages.


Effectivement, nos "eux" n’ont jamais été « nommés » à proprement parler mais leur identité a bel et bien découlé des décryptages.

 

Ø    (…) il n’y aurait que deux intervalles s’ils étaient alignés.

De fait, les caractéristiques réelles des « eux » (la forme géométrique de chacune de nos sentinelles) sont donc en réalité les suivantes :

-    EUX ne sont PAS alignés.
-    EUX sont disposés de telle sorte qu’ils forment un triangle.
-    EUX sont séparés par 3 intervalles.
-    EUX sont 3.
-    Deux EUX sont de forme triangulaire tandis que le troisième est de forme parallélépipédique.
-   L’entité « deux triangles et un rectangle » répond bien à la spécificité du genre masculin (chacun est du genre masculin). (Aussi bien d’ailleurs que leur nom générique, menhirs ou mégalithes).

C'est donc bien pour cela qu'"entre eux, il n'y aurait que deux intervalles s'ils étaient alignés".

CQFD.

La boucle est alors bouclée, nous venons d'identifier nos « eux ».

Tout a l’air de continuer à bien s’enchaîner…



Remarque importante :

Le décryptage de nos 
« eux » nous amenant à revenir au visuel de l'énigme 500, nous sommes alors frappés, arrivés à ce stade de la chasse, de constater à quel point ce visuel est porteur de sens. En effet, au moment où nous cherchons à identifier nos « eux », nous sommes à Dabo, lieu où nous ont conduit nos décryptages. Or, que nous montre ce visuel ? Il nous montre trois instruments de géométrie dont la singulière particularité a été, pour chacun d'entre eux, de nous "conduire" à Dabo : en 500 par l'orthogonale avec l'équerre, en 420 par la flèche d'Apollon avec le compas (arc) et en 560 par le trait à ne pas regretter avec la règle ("tire un trait").

Et au final, nous retrouvons à Dabo, sous leur forme géométrique, les trois instruments qui nous ont conduit en ce lieu ! Si je puis me permettre, malgré l'imparfaite correction du terme tel qu'employé ici, nous assistons à travers ce phénomène à une sorte de pirouette sémiologique : trois instruments de géométrie nous conduisent en un point, point en lequel nous retrouvons la forme géométrique de ces trois instruments. Il apparaît comme indéniable qu'il existe un lien puissant et manifeste fédérant, en finalité, ce lieu et les énigmes qui nous y ont amené.

Ceci constitue la première des deux raisons qui fondent la notion 
d'overkill (notion tant décriée par la communauté des chercheurs anti-daboïstes) dont Max a usé par rapport à Dabo. Nous étudierons la seconde raison au moment de l'apparition suivante de cette notion, c'est-à-dire à l'issue de la résolution de l'énigme 520. Cette seconde raison découlera de la résolution de l'IS des TROIS RDV (IS dans laquelle nous retrouvons en filigrane l'idée d'une triple présence en un même endroit - comme les trois lignes s'intersectant à Dabo) ; mais, contrairement au décryptage de nos « eux »la résolution de cette IS relèvera d'un traitement de type graphique.




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Je vous propose de m'arrêter ici pour l'instant.

En effet, afin de conserver pour moi une légère avance, les résolutions ultérieures à ce point de ma chasse seront tenues secrètes encore un moment.

Je vous dis néanmoins à bientôt.